Here for the first time are the integral Sylvie Vartan RCA albums, from between 1962 and 1986, in Deluxe Vinyl Replica. You could find 41 CD with 716 tracks (including 171 Bonus Tracks & 32 unreleased tracks). Deluxe Vinyl Replicas by Culture Factory constitute high quality reissued compact-discs which reproduce all the components of the original LPs and are their exact replicas in compact-disc size (5.3 x 5.3 inches), with authentic single or gatefold cardboard jackets and paper sleeves. In addition to the above, each compact-disc Deluxe Vinyl Replica includes a black finish CD complete with the original label to give it the look and feel of the original record album.
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Comment ne pas se lasser, au fil de quatre Suites, de tant de faste et de danses ? En changeant de cavalier. Un Indispensable en forme de carnet de bal. Et une Aria tombée du ciel pour souffler.
Difficile d’imaginer entrée en matière plus éblouissante que celle des Pins de Rome, poème symphonique composé par Respighi en 1924, deuxième volet d’une trilogie célébrant la capitale italienne, entamée huit ans plus tôt par un hommage à quatre de ses fontaines. Un pied de nez de la trompette (un si bémol aussi sonore que dissonant) clôt la lumineuse évocation des jeux d’enfants sous les résineux de la Villa Borghese. Le Lento qui s’enchaîne nous emmène à l’entrée d’une catacombe. Une mélodie de plainchant remonte des profondeurs du mystérieux sépulcre. Pas de changement de tempo pour la troisième partie, onirique scène nocturne sur le Janicule.
Albert Roussel (1869-1937) a vingt-cinq ans, en 1894, lorsqu’il renonce à une carrière toute tracée d’officier de marine (il a navigué jusqu’en Cochinchine et aux Indes) pour entamer de sérieuses études musicales : il s’installe à Paris, prend des leçons auprès d’Eugène Gigout, puis devient l’élève de Vincent d’Indy à la Schola Cantorum. La maîtrise du contrepoint qu’il y acquiert (puis enseigne) n’assèche en rien une inspiration aussi personnelle que colorée. Joyau de son oeuvre pour orchestre, la Suite en fa (1926) est emblématique d’une écriture vigoureuse : Paul Paray élance les lignes anguleuses du Prélude comme personne (et quels cuivres !), rend à la Gigue ses sonorités de kermesse, équilibre souplesse et ferveur dans la Sarabande.
Sans remonter à la glorieuse progéniture de Manuel Garcia (père de Pauline Viardot et Maria Malibran), l’Espagne a souvent offert à notre pays ses plus belles voix. Ainsi, toute planétaire fût-elle, la carrière de Teresa Berganza passa d’abord par la France. C’est à Aix-en-Provence qu’eut lieu la consécration, à l’été 1957, dans un Così fan tutte d’illustre mémoire où une Dorabella de vingt-quatre ans (!) volait la vedette à ses partenaires. Quelques mois plus tard, cette artiste à peine sortie de l’adolescence, mais douée déjà de la technique la plus aguerrie (merci Lola Rodriguez Aragon, son professeur), s’envolait pour Dallas. Dans le tout nouvel Opéra de la cité texane, elle fut non seulement Isabella dans L’Italienne à Alger, mais aussi Néris dans Medea, face à une certaine Maria Callas qui prit aussitôt la petite Espagnole sous son aile, subjuguée par sa maturité musicale et le fini quasi instrumental qu’elle déployait dans sa grande scène avec basson obligé.