Avec Le Cousin Pons, Balzac décrit, avec une cruauté réaliste rarement atteinte, la descente aux enfers du malheureux Sylvain Pons, prototype du parent pauvre, compositeur démodé, pique-assiette attendrissant, génial collectionneur de bric-à-brac, et ami du bon Allemand Schmucke. Autour de ces cœurs purs, il construit une impitoyable galerie de portraits : la portière Cibot, l’Auvergnat Rémonencq, l'avocat marron Fraisier, le « tableaumane » juif Elie Magus. …
A travers l'étude des oeuvres de ces trois écrivains du XIXe siècle, Zweig analyse ce que peut être la psychologie du romancier de race, celui qui crée son propre univers. …
C'est le premier portrait de femme profondément destructrice, rancunière et laide que Balzac ait produit. Elle se voit apparentée à un animal malfaisant : "ses sourcils épais réunis par un bouquet, sa face longue et simiesque laissent deviner derrière la paysanne des Vosges un caractère de sauvage"…
A Paris, dans le Ve arrondissement, la Maison Vauquer est une pension de famille où vivent le père Goriot, un retraité qui voue un amour sans limites à ses deux filles, Anastasie et Delphine, Vautrin, un ancien forçat qui cache son passé, et Eugène de Rastignac, étudiant en droit arrivé de province qui découvre la vie parisienne sous l'influence de Vautrin. Avec un appareil critique. …
Splendeur et décadence d'un parfumeur parisien au début du XIXe siècle. …
Charles Grandet, ruiné après la mort de son père, va chez son cousin Félix. Là, Charles et Eugénie, fille de Félix, s'aiment et échangent un serment de fidélité éternelle avant le départ de Charles pour les Indes. Eugénie l'attend huit ans, mais le Charles qui revient est un homme changé. …