Like Axel Dörner in Germany and Ernesto Rodrigues in Portugal, among others, Swedish alto (and sometimes baritone) saxophonist Martin Küchen spans the artificial divisions imposed between the “new” and the “old” improvising schools. His radical extended techniques, such as in the sonic use of saliva, are fundamental for the abstract, textural constructions on his solo album “Homo Sacer.” Although these techniques address sound itself rather than music as conventionally considered, Küchen is first of all a free jazz player. Küchen the free jazz artist is in fact what we find on “Every Woman is a Tree.”
La recherche ici entreprise dans le village de Homo sacer ne porte pas sur les circonstances historiques dans lesquelles s'est accomplie la destruction des juif d'Europe mais sur la structure et la signification du témoignage. Il s'agit de prendre au sérieux le paradoxe de Primo Levi, selon lequel tout témoignage contient nécessairement une lacune, le témoin intégral étant celui qui ne peut témoigner. Il s'agit de ceux qui " ont touché le fond ", des déportés dont la mort " avait commencé avant la mort corporelle " - bref de tous ceux que, dans le jargon d'Auschwitz, l'on appelait les " musulmans "…