Jean Christophe Rufin Les Sept Mariages D'edgar et Ludmilla

"- Mes amis, s'écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible. - Nous ne demandons qu'à vous l'expliquer, dit Auguste. Et d'ailleurs nous avons traversé l'Atlantique pour cela. - Eh bien, allez-y. - C'est que c'est une longue histoire. - Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux. …

Flora, jeune championne de plongée, part à la découverte du passé de son grand-père, un célèbre mercenaire qui a passé sa vie à renverser des pouvoirs établis, et se retrouve dans le sultanat de Brunei, un pays qui subit une soudaine prise de contrôle par une entreprise multinationale. …

André Raison’s (1650-1719) biographical facts are so scattered, and they teach us so few about him, that he remains for us a quite poorly known musician: a hypothetical date of birth, a rather imprecise date of death, 1719, and a few pieces of information related to his education as well as his main positions – organist to the grand couvent et collège des Jacobins of rue Saint Jacques, and subsequently, to the “Royal” abbey of Sainte Geneviève du Mont where he had previously studied. We also know that Louis- Nicolas Clérambault, who dedicated to him his first and only organ works book in 1714 (date of publication as well of Raison’s second book), was his student.

Alors que l'Ensemble Matheus a aujourd'hui conquis une légitime notoriété pour ses interprétations du répertoire baroque, leurs deux premiers disques de 1995-96 compilés dans le présent coffret se mesuraient déjà aux Concertos de Vivaldi. Et avec quelle bonheur !

Le volume 2 met à l'honneur violons, flûtes, hautbois et basson, pour un récital savoureusement servi par l'ensemble breton, sculpté par une captation particulièrement goûtue. L'Allegro du RV 577 nous propulse dans un tourbillon énergiquement scandé, s'appuyant sur une vigueur très terrienne, puissamment rythmée par la basse du continuo. Sans contraindre la mobilité du discours, cette glaise leste un "Il Proteo" d'anthologie (ici joué selon l'effectif augmenté de l'édition de Manchester), délicieusement insaisissable dans ses chorégraphies versatiles et l'élan de sa verve caquetante.