Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier avaient commencé par publier 20 ans de cinéma américain, revu et augmenté, c'est devenu 30 ans de cinéma américain ; revu, augmenté, corrigé, cela devient désormais 50 ans de cinéma américain. Cette accumulation par couches successives, cette lente sédimentation donne à l'ouvrage son originalité. …
Jeune Noir américain du début du XXe siècle, Abe n’aura connu qu’une courte vie de misère, d’injustice et de prison lorsqu’il meurt à 27 ans.
Expédié en enfer par Jésus Christ en personne, il constate avec stupéfaction que ses congénères y sont privilégiés sur les Blancs, pour mieux les faire souffrir. Abe profite de cet éternel séjour : il s’instruit et tente de comprendre pourquoi le « rêve américain » est resté inachevé. …
Allemagne, années 1930 : les nazis préparent leur accession au pouvoir. Dans la perspective des futures lois raciales de Nuremberg, ils s’intéressent tout particulièrement aux politiques ségrégationnistes mises en place aux États-Unis.
Ironie de l’histoire, les nazis estimeront que la politique américaine va trop loin, notamment avec la loi « une seule goutte suffit » (ou « One-Drop Rule ») …
Qui le sait ? Depuis la fin 2014 la France a perdu une partie du contrôle de ses centrales nucléaires au profit des Américains. …
Zigoto, Beaucitron, Picratt, Calouchon, Dudule… Autant de sobriquets inconnus du grand public, malgré leurs cocasses et alléchantes connotations. C'est qu'ils dissimulent nombre de comédiens américains de talent qui ont considérablement diverti nos parents et grands-parents, mais qui sont restés souvent dans l'ombre des Charlie Chaplin, Buster Keaton et autres Harold Lloyd. Il y a là une injustice notoire que Jean-Jacques Couderc s'est donné pour tâche de réparer. …
Le rêve américain est mort. Ce qui était possible autrefois aux États-Unis – partir de rien et gravir l’échelle sociale grâce à son travail, son mérite, ses efforts, quel que soit son milieu d’origine – ne l’est plus aujourd’hui.
Pourquoi ? Parce que les inégalités n’ont jamais été aussi fortes, et la mobilité sociale jamais aussi réduite. Un cercle infernal voit la richesse et le pouvoir se concentrer dans les mains d’une infime minorité, qui applique la « vile maxime » d’Adam Smith : « Tout pour nous, rien pour les autres. »…