Asma Abdelkarim sort à peine de l’adolescence lorsqu’elle quitte la Tunisie, où elle a grandi, pour retrouver le pays de ses origines et s’installer à Beyrouth. Elle découvre un pays complexe, attachant, fascinant, tourmenté qui, peu à peu, lui révèle ses mille facettes. …
Asma Abdelkarim sort à peine de l’adolescence lorsqu’elle quitte la Tunisie, où elle a grandi, pour retrouver le pays de ses origines et s’installer à Beyrouth. Elle découvre un pays complexe, attachant, fascinant, tourmenté qui, peu à peu, lui révèle ses mille facettes. …
Voici un petit traité pour lutter contre la religion du profit et de l'argent, et un plaidoyer pour un nouveau modèle de société. L'idolâtrie de la croissance pose la question de la nature quasi religieuse de l'économie de marché. Religion laïque et matérialiste, celle-ci désenchante le monde, détruit le lien social et les écosystèmes nécessaires à la survie de l'humanité. Désacraliser la croissance consiste d'abord à dévoiler la manière dont s'est opérée sa sacralisation. …
Ce livre est aux confins de la géographie humaine, de l'histoire, de la sociologie et de l'anthropologie culturelle. On peut le résumer par cette seule phrase : l'Islam est dans son ensemble, et malgré un certain nombre d'exceptions, profondément incompatible avec la vie maritime. " Islam ", signifie " soumission " et le matelot est considéré comme un aventurier. La société musulmane, méprisant et condamnant ceux qui vivent hors des normes, n'a pas su, comme la chrétienté, encadrer et utiliser les " gens de mer "…
1. La Faute d’Épiméthée — 2. La Désorientation — 3. Le Temps du cinéma et la question du mal-être suivis de Le nouveau conflit des facultés et des fonctions dans l’Anthropocène.
L’objet de cet ouvrage est la technique appréhendée comme horizon de toute possibilité à venir et de toute possibilité d’avenir. La technique constitue ce que l’on a pris l’habitude d’appeler l’humanité – et cependant, tout aussi bien et tout aussi constamment, la technique destitue cette humanité « trop humaine », …
Pour analyser la guerre d'Indochine, à la fois réputée " trop chère " et pervertie par le trafic des piastres, Hugues Tertrais a privilégié le point de vue financier. Il ouvre ainsi une fenêtre à la fois nécessaire et originale qui éclaire différemment le conflit et permet d'en repenser le déroulement. Car si l'argent est le " nerf de la guerre ", il a aussi son autonomie, impose ses propres contraintes et génère à l'occasion des profits indirects. …
Auteur du très bel essai de critique littéraire "Mensonge romantique et vérité romanesque", René Girard, qui enseigne dans une grande université américaine, se propose dans son nouvel ouvrage, "La Violence et le Sacré", de remonter jusqu'aux origines de tout l'édifice culturel et social qui est au centre de notre civilisation. …
Qui détermine notre destin amoureux ? Qui nous pousse à nous perdre dans la drogue ou le jeu ? Qui nous transforme en tueurs en série ? Bref : qui gouverne ce que nous sommes ? Le diable. Si je n'existais pas, rien n'existerait, car il n'y aurait rien à quoi s'opposer, lui fait dire Fernando Pessoa. Invention de poète ? Rien n'est moins sûr. Ce principe d'opposition, Jean-Didier Vincent nous invite à en explorer les facettes, de la vie animale au cerveau de l'homme. Le diable, c'est la vie…
Comment Napoléon gouverna-t-il le Grand Empire, soit quarante millions de sujets à son apogée ?
En choisissant de gouverner les 134 départements sans laisser d’autonomie aux autorités locales, Napoléon ne fait rien d’autre que poursuivre l’œuvre de l’Ancien Régime et plus encore de la Révolution jacobine. Probablement est-ce même le trait le plus saillant du système autoritaire qu’il institua. …