Deux récits se dessinent dans L’ombre de nos nuits, avec au centre un tableau de Georges de La Tour. En 1639, plongé dans les tourments de la guerre de Trente Ans en Lorraine, le peintre crée son Saint Sébastien soigné par Irène. De nos jours, une femme, dont nous ne saurons pas le nom, déambule dans un musée et se trouve saisie par la tendresse et la compassion qui se dégagent de l’attitude d’Irène dans la toile. Elle va alors revivre son histoire avec un homme qu’elle a aimé, jusque dans tous ses errements, et lui adresser enfin les mots qu’elle n’a jamais pu lui dire. …
De ses origines millénaires à l'avènement des grandes ascensions sportives, l'histoire de l'alpinisme est, avant tout, celle d'une fascination. Depuis toujours les hommes ont été intrigués et effrayés par la montagne. A l'assaut des sommets, l'alpiniste cherche en lui l'ultime sursaut lui permettant de vaincre dans la difficulté, de surmonter le danger et de lutter contre les éléments et la nature. De la conquête du mont Blanc en 1786 à l'alpinisme moderne, cette nouvelle édition de l'Histoire de l'alpinisme magnifie ces exploits et ces actes héroïques. …
« L'unique avantage de nos tracas propres tient à cette longue cohabitation qui nous permit de les apprivoiser. Il n'est pas rare ainsi que nous puissions commander à tel de nos tracas de rester couché, assis, ou de filer la queue basse à la niche. En volant les tracas d'autrui, vous vous trouveriez confronté à une meute inconnue et sauvage, ne tentez pas le truc. » À la fois auto-analyse et thérapie de groupe, ce traité se propose, avec humour, d'alléger nos tracas et de déposer le fardeau de l'existence sur le bord du chemin. …
De lui, on se souvient qu’il est entré dans la mémoire collective parce qu’il a fait abolir la peine de mort en France en 1981. Impopulaire lorsqu’il était ministre, la reconnaissance est venue bien plus tard. Aujourd’hui célébré par tous comme l’honneur de la gauche, il a pourtant mis des années à conquérir sa place dans le panthéon des Français. Contrairement à la nouvelle génération de gouvernants, Robert Badinter n’a jamais aimé parler de lui, considérant que seules importaient ses idées. Pudique, il a toujours refusé d’écrire ses Mémoires. …