Un disque qui s’inscrit dans l’intégrale des pièces de viole de Marin Marais, comprenant deux suites en ré majeur et sol majeur avec, en particulier, la très belle pièce intitulée Les voix humaines, toute d’intériorité et de gravité, hymne à la voix humaine et à l’instrument qui, à l’époque, s’en approchait le plus, la viole. La viole, seule, ou associée à d’autres instruments, la musique en général qui transcende la parole, qui enhardit, qui bouleverse, charme et aide à vivre ce compositeur admiré de la cour du Roi Soleil et de l’Europe entière, qui s’interroge sur les questions fondamentales de la vie, de la mort, du destin. L’essence des autres pièces est, avant tout, celle des musiques de danse, rythmées et jubilatoires. Une musique parfaitement interprétée, des danses mais aussi une méditation qui est un des moments forts de l’œuvre de Marin Marais.
"On peut dire que Marais a porté la Viole à son plus haut degré de perfection , et qu'il est le premier qui en a fait connoître toute l'étendue et toute les beautés par le grand nombre d'excellentes pièces qu'il a composées pour cet Instrument, et par la manière admirable dont il les exécutoît", écrivait Evrard Titon du Tillet dans ses "Vies des Musiciens (..) du règne de Louis le Grand"(1), avant de rappeler que Sainte Colombe, Maître de Marais, ne manquait pas de "rendre toujours justice [à son élève] sur le progrès étonnant qu'il avoit fait sur la Viole ; et étant un jour dans une compagnie où Marais jouoit de la Viole, ayant été interrogé par des personnes de distinction sur ce qu'il pensoit de sa manière de jouer, il leur répondit qu'il y avoit des Elèves qui pouvoient surpasser leur Maître, mais que le jeune Marais n'en trouverais jamais qui le surpassât. Pour rendre la Viole plus sonore Marais est le premier qui ait imaginé de faire filer en laiton les trois dernières cordes des Basses."
Le Troisième Livre de Pièces de Viole (1711) « composées par M. Marais, Ordinaire de la musique de la Chambre du Roy » outre le fait qu’elles sont composées pendant les dix années les plus prolifiques de son compositeur, montre parfaitement le style français du début du XVIIIe siècle. Reconnu, il est joué dans toutes les cours d’Europe, où l’on s’imprègne du « goût français ». Si la majorité des morceaux sont issus de la danse, avec des sarabandes, menuets, gigues, allemandes, préludes ou fantaisies, s’y ajoutent des pièces plus originales ne provenant pas de ce domaine : une Fugue gay, le Moulinet, la Saillie du Café, les Contrefaiseurs.
"On peut dire que Marais a porté la Viole à son plus haut degré de perfection , et qu'il est le premier qui en a fait connoître toute l'étendue et toute les beautés par le grand nombre d'excellentes pièces qu'il a composées pour cet Instrument, et par la manière admirable dont il les exécutoît", écrivait Evrard Titon du Tillet dans ses "Vies des Musiciens (..) du règne de Louis le Grand"(1), avant de rappeler que Sainte Colombe, Maître de Marais, ne manquait pas de "rendre toujours justice [à son élève] sur le progrès étonnant qu'il avoit fait sur la Viole ; et étant un jour dans une compagnie où Marais jouoit de la Viole, ayant été interrogé par des personnes de distinction sur ce qu'il pensoit de sa manière de jouer, il leur répondit qu'il y avoit des Elèves qui pouvoient surpasser leur Maître, mais que le jeune Marais n'en trouverais jamais qui le surpassât. Pour rendre la Viole plus sonore Marais est le premier qui ait imaginé de faire filer en laiton les trois dernières cordes des Basses."
Compositeur, pédagogue et joueur de basse de viole à la cour, Marin Marais haussa le jeu de la viole soliste au plus haut niveau de raffinement. Il composa plus de cinq cents pièces, toutes annotées avec précision, sur lesquelles se mesurèrent tous les joueurs de viole de l’époque. Il publia cinq livres pour cet instrument dont certains en duo ou trio.
Amandine a toujours vu sa bande d’amis comme une seconde famille sur laquelle elle peut compter. Alors quand l’un d’entre eux a besoin d’aide, ils l’entourent tous, elle la première. Quitte à perdre un peu ses repères.
Après 2 ans sans album, Jean-Louis Murat revient avec Grand Lièvre. Enregistré en quelques jours dans le sud de la France, le disque sonne comme s'il avait été capté dans les conditions du live. Dix titres aux musiques et textes magnifiques, des thèmes chers à l'auteur : la nature, la dérision de la condition humaine, le doute, l'amour, la solitude. Mais ici magnifiés, nimbés de mélodies tournoyantes, à la fois familières et surprenantes, agrémentées de bruissements, bruitages et dialogues mystérieux, et, nouveauté muratienne, de choeurs hypnotiques et lumineux. Du Murat au sommet de son art, intime et immédiat, secret et universel. A savourer avec de grandes oreilles.
Une introduction aux mathématiques à travers cinquante notions, théories et mathématiciens comme Pythagore, Fibonacci et Thalès. …