«Notre division était anéantie ; ne pouvant avancer par la route, je passais par les champs où s'entassaient derrière moi des hommes et des chevaux blessés et mutilés, dans un état des plus horribles. Décrire ces horreurs est au-dessus de mes forces.» Sous la plume du lieutenant Andreev, qui en 1812 combattait, tout jeune homme, dans les rangs de l'armée russe, l'atroce bataille de la Moskova se dérobe. …
Dans les dernières années de sa vie, Napoléon a dicté ses mémoires. Ces textes ne doivent pas être confondus avec les souvenirs de ses compagnons d’exil dont le succès a parfois fait oublier le témoignage direct de l’Empereur sur sa propre carrière. Conscient du caractère exceptionnel de son destin, il ne voulait laisser à personne le soin de le raconter ou de l’interpréter. Et dans cette bataille pour la postérité, il a, comme de coutume, tout organisé, tout contrôlé, tout décidé. Pendant plus de cinq ans, il a été à la tête d’une véritable entreprise ou fabrique de l’histoire. …
Grâce à une série étonnante de victoires (Champaubert, Montmirail, Montereau ou Craonne…), Napoléon a inscrit la campagne de France au cœur de son épopée. Même si elle s’achève par l’abdication de l’Empereur, elle est comparable aux actions d’éclat qu’il a pu conduire en Italie, en Autriche ou en Prusse. Napoléon, chef de guerre, n’a rien perdu de sa superbe. Il parvient toujours à galvaniser ses hommes et à donner l’impression à ses adversaires d’être à la tête d’une armée innombrable. …
Les parents du narrateur n'ont jamais aimé la vie à la campagne. Lui adore aller dans la vieille ferme de son grand-père et jouer dans la grange, sur le vieux tracteur. Il aime écouter Grand-Père parler de son enfance de petit paysan : il parle de son père et de Joey, le cheval que celui-ci a sauvé de la mort pendant la Première Guerre mondiale. Mais parfois Grand-Père devient triste et silencieux. Son petit-fils sent que quelque chose le tourmente… Quel est le secret de Grand-Père ? Et comment peut-il l'aider ?
Franck décide de louer, à contrecoeur mais par amour, une maison dans le Lot pour y passer l'été avec Lise. La maison ne figure sur aucune carte et se trouve dépourvue de tout réseau. Nulle mention non plus du fait qu'elle fut pendant la Première Guerre mondiale habitée par un dompteur de lions allemand. Dès le premier soir, le couple se trouve confronté à la présence d'un chien-loup inquiétant. …
Présente les uniformes réglementaires des officiers et soldats de l'infanterie, cavalerie et de l'artillerie lors de la guerre de Sécession (1861-1865)…