L'Antiquité avait son Oedipe, le Grand Siècle son roi Soleil, et voilà que Barthes donne à la France de l'après-guerre ses nouveaux emblèmes : la DS Citroën, le Tour de France, le steak frites… Tous objets d'un culte bourgeois, ils deviennent de véritables mythes pour une société qui finit par se penser à travers eux. Mais si Barthes se penche avec la rigueur de l'ethnologue sur ces nouveaux mythes, c'est pour mieux en dénoncer les mécanismes : l'idéologie dominante ne s'inventerait ainsi des valeurs que pour légitimer des "normes bourgeoises" qui en manquent singulièrement…
Le jeu de Daniel Mesguich au service de l'écriture de Roland Barthes : l''ssociation de deux arts qui brillent par leur sensibilité, pour en sublimer un autre, celui de la photographie. …
In this magnificent collection of essays, Barthes explores the myths of mass culture taking subjects as diverse as wrestling, films, plastic and cars, deciphering the symbols and signs within familiar aspects of modern life and, in so doing, unmasking the hidden ideologies and meanings which implicitly affect our thought and behaviour. …
Le journal intime écrit par Roland Barthes dans les mois qui ont suivis la mort de sa mère, l’être cher par-dessus tout, en automne 1977. La Chambre claire évoquait déjà largement ce deuil douloureux, qui transforme complètement le regard de Barthes sur la photographie, désormais vu comme le lieu d’une possible résurrection de l’être perdu. …