Nouvelle traduction.
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, servante écarlate parmi d'autres à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de sa femme. Le soir, dans sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler…
Le chef-d'oeuvre dystopique de Margaret Atwood, La Servante écarlate, est devenu un classique contemporain… auquel elle offre aujourd'hui une spectaculaire conclusion dans cette suite éblouissante.
Quinze ans après les événements de La Servante écarlate, le régime théocratique de la République de Galaad a toujours la mainmise sur le pouvoir, mais des signes ne trompent pas : il est en train de pourrir de l'intérieur. …
Margaret Atwood returns with a shrewd, funny, and insightful retelling of the myth of Odysseus from the point of view of Penelope. Describing her own remarkable vision, the author writes in the foreword, “I’ve chosen to give the telling of the story to Penelope and to the twelve hanged maids. The maids form a chanting and singing Chorus, which focuses on two questions that must pose themselves after any close reading of the Odyssey: What led to the hanging of the maids, and what was Penelope really up to? The story as told in the Odyssey doesn’t hold water: there are too many inconsistencies. …