Avoir L'œil

La légende raconte que Guilhem Roché combattit toute une nuit contre un personnage insaisissable et qu’à l’aube, il perdit la mémoire au moment où son épée traversa le corps du chevalier d’ombre. Depuis, le jeune homme suit les enseignements médicinaux de Maître Eymeric, celui qui l’a recueilli au lendemain de cette étrange nuit. Guilhem excelle en la matière, si bien que sa réputation de guérisseur miraculeux parvient jusqu’à Aryens, là où l’Inquisition sévit...

Howard, jeune étudiant en médecine, rêve qu'une effroyable tempête s'abat sur Towercity et que sa fiancée, Sally, est emportée par les flots. A son réveil, il décide de partir sur le champ à sa recherche. Une fois sur place, il découvre que le port de la ville est recouvert de sable et jonché de cadavres. Il s'aperçoit rapidement que tous les habitants sont morts noyés, et que le sable a une consistance étrange.. Décidé à percer ce mystère, Howard se lance à la recherche de la vérité.. Et de la belle Sally.

Jo'n est un chninkel comme les autres. Embarqué malgré lui, à chaque croisée des soleils, dans la folie sanglante de la guerre que se livrent entre eux les Trois Immortels, il en a assez... et il n'est pas le seul. Quelqu'un de très haut placé veut également que les choses changent. Est-il toujours un petit chninkel comme les autres après avoir reçu le grand pouvoir, ou est-il réellement le "choisi" ? Ce qui est sûr, c'est que son amour pour G'wel est au moins aussi grand que son pouvoir et que G'wel, en tout cas, l'a choisi entre tous.

Orphelin. Immigré. Ferrailleur. Milliardaire. Collabo. Résistant. Criminel pour certains, héros pour d’autres… Joseph Joanovici fut tout cela et bien plus encore. C’est le cheminement de ce personnage ambigu baptisé le “roi de Paris” par ceux qui ont croisé sa route, que relate avec justesse cette saga au thème délicat.

Ancien soldat officiellement mort au combat, Kyle Sanders est le déserteur. Après plusieurs années passées dans les régions frontalières en guerre, il est envoyé dans la cité par le réseau libertaire, à la veille d’élections qui s’annoncent violentes. Plusieurs groupuscules convoitent en effet ce monde en déclin, au bord de la guerre civile, et voient en Kyle Sanders un précieux instrument pour conquérir le pouvoir.

Un groupe de militants pour la protection des animaux suspecte l'armée de dissimuler l'apparition d'un virus foudroyant d'un nouveau genre. Traqué par les autorités, ce groupe tente de trouver l'origine de cette contamination meurtrière dont l'ampleur prend des tournures rappelant les plus sombres récits d'anticipation.

Librement inspirée de la nouvelle éponyme de Guy de Maupassant, cette histoire, derrière un vernis moderne, dévoile le quotidien d’une jeune mariée malheureuse, délaissée par son époux. Accablée par le froid, la femme n’aura de cesse de se consumer jusqu’à la dernière page de l’album.

La série "The Black Hawk Line", comme de nombreuses autres histoires d'aviation de guerre, est inspirée des exploits des pilotes américains des "Tigres Volants", Jack Staller étant lui-même un amateur d'aviation et Buck Danny ayant été une de ses lectures préférées dans son enfance. Le personnage principal de la série, Deckers, qui est un ancien des Tigres Volants, travaille pour la Black Hawk Line, agence de fret aérien. Il se rappelle de pénibles souvenirs de guerre, au-dessus de la Chine. Nous le suivons dans de folles aventures en Chine Populaire où il essaye de rattraper son passé...

Il y a près de deux siècles, l'aventurier René Caillé décidait d'être le premier Européen à pénétrer dans Tombouctou, au Mali, ville qui à l'époque leur était interdite. L'administration coloniale refusant tout soutien à ce fils de forçat, René Caillé, devient alors Abdallahi. Confronté au choc des cultures, Il se convertit à l'Islam, s'invente un passé de fils d’Égyptien réduit à l'esclavage par les blancs. Il dut lutter contre les maladies et les préjugés pour mener à bien son expédition. Tout en respectant l'esprit du journal qu'a laissé l'aventurier, les auteurs ont, par moments, volontairement romancé sa vie, inventé des situations, de manière à injecter dans le récit leur propre vision du continent africain. Celui qui fût considéré comme le « Marco Polo de l'Afrique » est mort dans l'indifférence générale en 1834.