Conversation Avec Mona Ozouf

Chinguetti, 3103. la mégalopole ouest-africaine s’étend dans le désert et tente de combattre la disparition annoncée de l’eau sur terre. Face à une situation proche du chaos et source d’évènements étranges, quatre anciens membres des services spéciaux de la cité doivent combattre un mystérieux ennemi...

M. comme Mel ou Mirabelle. Mel est un Savoyard sportif attaché à sa montagne. Ski et randonnée sur fond de grand air : Mel se contente parfaitement de cette vie saine. jusqu'au jour où l'autre M. (Mirabelle), journaliste parisienne, débarque pour les besoins d'un reportage. Curieuse, élégante, entêtée, susceptible, énergique : Mirabelle bouscule tout sur son passage, Mel y compris !

Symbole féminin du polar noir, ex-journaliste, vivant en Californie et reconvertie dans l’écriture de best seller, Jessica Blandy se présente tout d’abord comme une superbe blonde aux courbes parfaites. À la recherche de la quiétude et du bonheur, la destinée semble vouloir la tourmenter en la plaçant sans cesse face à de véreux politiciens, de terribles serials killers, de sanglants adorateurs de Satan ou tout autre démon de la société américaine. Femme libérée, avide de sexe et d’alcool, elle peut aussi se montrer humaniste convaincu qui est prête à donner son amour, sans concession.

Sur la planète Avalon, les troupes terriennes de l'Axe reprennent le contrôle de la situation. La population reste impassible. Mais des adolescents décident de mener des actions d'éclat pour manifester leur refus... H. K. peut se lire comme un écho aux débats actuels sur le retour de l'engagement et la nécessité d'une résistance active aux excès de la mondialisation. Le dessin est bourré d'énergie, les couleurs très évocatrices et le récit rondement mené. Un excellent manga à la française présenté dans une version retravaillée et en partie redessinée où les scènes d'action spectaculaires se doublent d'une authentique réflexion politique.

« Parkoureurs » émérites, Edu, Raul et Luna rebondissent sur les murs de la ville comme sur ceux de la vie, en évitant les coups de batte mais pas les coups de foudre. Pour tromper l’ennui des cours interminables et du train-train quotidien, nos trois amis ne ratent pas une occasion de faire de leur vie un véritable film d’action. Au risque d’oublier que, dans la vraie vie, balles et sentiments sont bien réels. Et il court vite, le réel, surtout lorsque c’est la frustration qui le nourrit ! Mais peut-être pas au point de rattraper nos héros… ?

Il était une fois, il y a très longtemps, au royaume d'Akbar, un dieu maudit nommé Ramos, que ses frères divins réussirent à emprisonner dans une conque. En lisant un grimoire, Mara, une princesse sorcière, découvre que cette prison ne peut-être définitivement scellée que par l'Oiseau du Temps. Le chevalier Bragon, autrefois fiancé à Mara, se lance dans la quête de l'Oiseau du Temps et entraîne avec lui la belle Pelisse, dont Mara est la mère. D'autres personnages typiques se joindront à cette quête jonchée de dangers multiples. Il leur faut du courage pour traverser le pays inconnu où se cache l'Oiseau à l'aspect stupéfiant. Ainsi commence cette fabuleuse saga racontée par un grand-père à ses petits-enfants.

En pleine guerre froide, un agent de terrain de la CIA propose de soutenir la mafia russe, alors plus morte que vive, afin de gangrener l'URSS de l'intérieur.

“C’est l’histoire d’un photographe fatigué, d’une fille patiente, d’horreurs banales et d’un chat pénible”, écrit Larcenet. C’est aussi un scénario parfaitement maîtrisé, drôle — de cette drôlerie complice qui évite l’ironie — et tendre, en totale osmose avec un dessin hypersensible au bonheur et à la détresse. (Sans parler du chat ou d’Émilie, le moindre canapé est craquant.) Le combat ordinaire, histoire légère et bouleversante d’une renaissance, est l’album le plus personnel de Larcenet.

XVIIème siècle, Isaac Sofer, peintre désargenté mais heureux en amour, vit de petits boulots et rêve d'aventure. Lorsqu'on lui propose d'embarquer sur un navire, Isaac accepte sans savoir qu'il fera le tour du monde !

C'est pour rendre un hommage á la Gréce, patrie mére de notre civilisation, et peut-étre aussi signe avant-coureur de sa fin aux mains des puissances de l'argent et de la spéculation sans frontières, que nous avons lancé l'idée de ce numéro spécial Mythologies.