Dessous, C'est L'enfer

« Je suis la dernière d’une très ancienne race, une race qui inspira vos poètes et terrifia vos guerriers ! Toutes vos religions parlent de nous : les anges déchus, les Tibouks, les Néphélims, les géants, le clan de Dana… Vos légendes parlent d’une grande bataille qui vous vit triompher et d’un pacte au terme duquel nous nous sommes réfugiés au cœur de tertres et des souterrains. Mais aujourd’hui, avec moi, ce pacte prends fin ! »

L'enfer de Wilson Jericho est bien réel : les égouts de Megalopol où, en tant qu'officier de la Sewer Police, il descend chaque jour pour assurer le bon fonctionnement des entrailles de la gigantesque cité. Alors, forcément, quand on lui demande de servir de guide touristique à Sandra Yeatman, jeune scientifique venue prouver la véracité des légendes sur la faune crypto-zoologique des égouts, Jéricho est un peu surpris. Mais pas autant que lorsqu'ils découvriront qu'une invasion de mygales mutantes risque fort de perturber cet écosystème à part... tant qu'elles se contentent de rester en-dessous !

Les démons vinrent du ciel et des entrailles de la Terre. Ils vinrent des abysses des océans et de dessous nos lits. Des lieux de ténèbres où notre conscience les avait exilés et oubliés. 200 ans que la civilisation humaine s’est effondrée. 200 ans que les démons règnent sur la Terre. 200 ans que les rares humains se sont réfugiés dans des villages fortifiés. Au bout de 200 ans le village de Suniki voit arriver Ian Vanderbilt, portant sa compagne blessée à travers les terres désolées. Les habitants de Suniki se croyaient les seuls humains encore en vie sur cette Terre. Certains voient en lui un démon, d’autres le libérateur prévu par la prophétie. La prophétie précise que c’est des hommes que le libérateur devra se protéger. Elle avait raison.

À plus de 7 000 mètres d'altitude, la Demarkacia est le dernier rempart entre le Velikiistok et le territoire des Ieretiks. Dans le Bunker 37, le soldat Aleksi Stassik scrute le versant ennemi et attend l'offensive. Au-dessus de lui, dans la montagne, un ennemi autrement plus redoutable rôde...

"Parfois, quand j'entre dans mon bureau, j'ai l'impression de marcher dans les ruines d'une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l'être civilisé que je fus jadis". Ainsi parle Blacksad, détective privé aux méthodes musclés, mais à la sensibilité à fleur de peau.

« Parkoureurs » émérites, Edu, Raul et Luna rebondissent sur les murs de la ville comme sur ceux de la vie, en évitant les coups de batte mais pas les coups de foudre. Pour tromper l’ennui des cours interminables et du train-train quotidien, nos trois amis ne ratent pas une occasion de faire de leur vie un véritable film d’action. Au risque d’oublier que, dans la vraie vie, balles et sentiments sont bien réels. Et il court vite, le réel, surtout lorsque c’est la frustration qui le nourrit ! Mais peut-être pas au point de rattraper nos héros… ?

Le monde change. Les querelles qui déchiraient les nations prennent fin et l’administration du président Harmond n’est pas étrangère à cette heureuse évolution. Ancien Faucon écarté du pouvoir, le sénateur Pershing veut connaître les dessous de ce bouleversement du paysage international. Pour le découvrir, il n’a d’autre choix que de faire appel à des agents d’un genre bien particulier : les pensanguins. Dommage collatéral d’une expérience ratée, ces derniers sont capables de lire les pensées de n’importe qui… ou presque ! Julian Lethercore est l’un d’eux. Et il n’aura pas trop de son don pour comprendre ce qui se trame…

Dépenaillé, les yeux brûlants de fièvre, Déogratias erre dans les rues de Butare, au Rwanda. Déogratias, pauvre fou, a besoin d'urwagwa, toujours plus d'urwagwa, la bière de banane. Pour oublier. Pour oublier qu'il n'est plus qu'un chien terrorisé par la nuit. Pour oublier les cauchemars qui le hantent. Pour oublier que lui, le Hutu, a lâchement assassiné les femmes Tutsi qu'il aimait. Mais peut-on effacer de son esprit et de son corps la trace poisseuse du sang et le goût salé des larmes ?

Espagne, 1936. La guerre civile menace et pousse Jonas à s'éloigner de Madrid. Il trouve un emploi de secrétaire auprès du peintre Salvador Déséo, installé avec sa femme Galatée dans le petit village de pêcheur de Cadaquès. Son arrivée est très mal perçue et les villageois le chassent du village. Jonas va, en effet, s'apercevoir que le peintre, par son attitude plus qu'excentrique, est craint et détesté. Le jeune homme va découvrir peu à peu les dessous sanglants et glauques qui sont à l'œuvre derrière cette intense période créatrice du célèbre Déséo et qui vont habiter ses pires cauchemars.

Il a été longtemps ouvrier, remonteur de pendules. Il le serait volontiers resté si à l'aube du nouveau millénaire, il n'avait été licencié, remplacé par une machine. Il est alors contraint de trouver un autre emploi. À son âge - il a la cinquantaine bien sonnée -, les choix de reconversion sont limités. Le métier de détective s'impose rapidement à lui, sans qu'il le choisisse vraiment. Les circonstances, une rencontre fortuite le poussent dans cette voie et, comme il est un amateur de polars qui aime se plonger dans les fictions des autres, il se prend au jeu. Il n'a pas de nom - il n'en aura jamais. Il se choisit un surnom. Le Choucas est né. Un personnage de série... noire et jubilatoire !