Si l’on vous dit que « nous sommes tous responsables de la crise écologique », ne le croyez pas, ce n’est pas vrai : c’est pour vous faire oublier que certains le sont infiniment plus que d’autres. Les vrais coupables existent, ce sont les puissants de ce monde, à la tête des multinationales de l’industrie et de la finance qui ruinent la nature et les hommes, possèdent des groupes de presse, financent des lobbies, ne paient pas leurs impôts et orientent les grandes décisions politiques. Qui ose nous faire croire que nous endosserions autant de responsabilités qu’eux dans ce désastre ? …
Les biais cognitifs en dessins !
Préférez-vous toucher 50 euros tout de suite ou 100 euros dans 1 an ?
A cette question banale, la majorité répond : 50 euros maintenant. Pourquoi ? Parce que vous êtes victime du biais de myopie temporelle ! Votre cerveau a tendance à favoriser les gains immédiats et à sous-évaluer les problèmes futurs. Il influence ainsi une bonne partie de vos décisions à votre insu ! …
Ça y est ! Tout le monde l’adore et tout le monde s’en revendique : l’écologie. La société entière semble mûre pour devenir verte ! À un détail près : devenir écolo, c’est basculer dans les affres du doute et des drames. Les limites sont atteintes, les espèces disparaissent sous nos yeux ébahis, notre ciel fait des siennes, notre cadre de vie change à vue d’œil… L’écologie est le royaume de la mauvaise nouvelle, et notre météo intérieure n’y est plus au beau fixe. On appelle cela l’éco-anxiété, la solastalgie, la dépression verte, le burn out bio. …
Un jour, je demande à mon plus ancien ami : « Éric, tu as bien conscience que moi, je suis noir ? - Ouais. - Mais si moi, je suis noir, toi, tu es quoi… ? - Ben, je suis normal ». Ce drôle de mot, « normal », a été pour moi comme un détonateur. J'ai réalisé brutalement que les Blancs ne se voient pas blancs et, plus largement, qu'ils n'ont pas conscience de la position de domination dans laquelle l'histoire les a placés. Pourtant, quand on leur demande : « Est-ce que vous aimeriez être traités comme la société traite les personnes noires ? », tous sans exception répondent : « Non. » C'est bien qu'ils savent. …
Chacun sait que l'Orient-Express, le train mythique qui relie Paris à Istanbul, a inspiré la fiction dès sa mise en service en 1883. Mais le public n'en a guère retenu que les noms d'Agatha Christie, de Graham Greene ou de Paul Morand. Pourtant, cette littérature est aussi abondante que méconnue. Dès 1914, elle aborde par exemple de grandes thématiques telles que le luxe et la luxure, le brigandage, le complot et l'imaginaire d'une plus grande Europe. La Belle Époque explore plus particulièrement les paradoxes de cet imaginaire, de la séduisante madone des sleepings au train de l'angoisse. …