Frédérique le Teurnier

Avec un scénario qui déraille complètement et un dessin caustique, cette histoire nous entraîne en des terres saugrenues. Un regard acide sur la condition humaine dans un quartier paumé de Bordeaux, situé sous le pont d’Aquitaine, une véritable cour des miracles contemporaine, un repaire de défavorisés en tout genre. Une collection de cas sociaux dont le nombre au mètre carré frôle le record mondial, à en pleurer d'impuissance : tout le monde y est ; le vieux pédé honteux, le père gitan despotique et parano, dealers, mac, poivrots, ex-putes au cœur d'or et grosses, énormes putes au destin tragique. Pas le temps de souffler en lisant cette chronique des bas-fonds. Un thriller des ghettos, rondement mené et illustré avec brio.

Libre adaptation de l’affrontement du roi hun Attila et du général romain Flavius Aetius, Le Fléau des Dieux rejoue à la dimension galactique, l’éternelle lutte de l’ordre et du chaos. À mi-chemin entre la science-fiction et l’heroïc fantasy, cette gigantesque fresque épique chante tout autant la grandeur antique que la barbarie qui dort en notre avenir.

1989, ils étaient deux clowns, Grocko et Clock, se déplaçant de villages en petites cités de banlieue, y installant leur spectacle pour apporter un peu de joie, de rire et quelques moments d'insouciance aux gamins et aux moins jeunes. Grocko est tué par le geste fou d'une mère dépressive. Le diocèse ferme l'église du quartier, qui est abandonné à sa violence plus ou moins larvée. C'était une véritable poudrière, une bombe à retardement. Il manquait juste le pyromane pour faire sauter tout cela. Un briquet en plastique suffirait...

Les motivations et la destinée fabuleuse d’un jeune bâtard de cheftaine mongol. Sa jeunesse terrible et ses années sous le joug du successeur usurpateur de son père… De la Chine à la Perse, de la Russie à l’Europe de l’Est, les Mongols de Gengis Khan domineront le monde faisant de leur chef le plus grand conquérant que le monde ait connu.

Quelque part sur une ile des Antilles, au siècle dernier.Tristan est un jeune garçon de 14 ans dont le père a disparu en mer et dont l'ami Marc-Antoine est le fils d'une des plus riches plantations de l'ile... Dans un tel décor, il ne peut lui arriver que de belles aventures.

De son enfance avant son arrivée sur l'Ile des magiciens, Drazen ne se souvient de rien, sinon d'une petite fille qu'il continue de croiser dans ses rêves. Apprenti magicien, il se voit confier une mission par son Maître et tuteur, Ash. Il doit retrouver et tuer le magicien déchu Lancaster. Mais il ignore encore tout du drame qui a présidé à sa naissance, et va non seulement découvrir que Lancaster est son père, mais aussi que sa mère a été tuée, et que son meurtrier s'appelle Ash. Quant à la petite fille de ses rêves, elle est devenue une jeune femme que Lancaster tient prisonnière.

Juin 1943. Caché dans le grenier de la maison de l'instituteur, mise sous scellés par la milice, Julien observe la vie quotidienne du village de Cambeyrac, où il a grandi et où on le croit mort. Déclaré disparu à la suite du bombardement du train qui devait le conduire en Allemagne, et dont il s'était échappé, il attend la fin de la guerre de son poste d'observation. Les actes d'amours et de haine, les lâchetés, l'héroïsme et les compromissions des habitants de Cambeyrac se déroulent sous ses yeux, comme autant de tableaux banals et cruels de la France occupée. Et puis il y a Cécile, la belle Cécile dont il est secrètement amoureux, et dont il interprète inlassablement les faits et gestes jour après jour. Jusqu'à ce que le destin, moqueur et implacable, ne se rappelle à lui, et ne lui signifie que tout cela n'était guère plus qu'un sursis.

Quelque part au pied de l'Himalaya, il y a des siècles, une jeune femme meurt. Mithila, paisible à l'heure du trépas, prédit à Angha qu'il deviendra l'artisan d'une ère de paix entre leur famille, la caste du Grand Nombre, et la toute puissante Haute Caste. Angha est loin de se douter qu'il marchera bientôt vers un glorieux destin de fer, de sang et de magie, nimbé de couleur pourpre.

Sur le front de la Meuse, trois mois après le début de ce qui deviendra la Grande Guerre, gît un jeune lieutenant anonyme. Il n’a que 27 ans. Les balles ont emporté celui dont le corps ne sera identifié qu’en 1991, Henri-Alban Fournier. Mieux connu sous le nom d’Alain-Fournier, ce jeune homme est l’auteur d’un seul roman publié, Le Grand Meaulnes, récit romantique inspiré de sa vie marquée par le département du Cher, à Épineuil-le-Fleuriel où il vécut enfant, et par son amour éperdu et sans retour pour une belle jeune fille qu’il nommait Yvonne de Galais. Favori finalement éconduit du prix Goncourt 1913, Le Grand Meaulnes bouleversera des millions de lecteurs pendant des décennies et il a été classé à la neuvième place des cent meilleurs livres du XXe siècle.