Journal Intime D'un Marchand de Canons

Tout au long du XXe siècle, l’évocation sensible d’une lignée de trois femmes amoureuses (la mère, la fille, la petite-fille), entretenant toutes une relation complexe et fascinée avec un pays d’exception : l’Inde. Cette vaste saga exotique façonnée par le sentiment amoureux est également traversée par les événements tumultueux de l’histoire contemporaine dans cette région du monde. De l’Inde des maharadjas à celle des hippies, le grand souffle de l’évasion.

Une quête d'identité pleine d'Aléas périlleux et qui se mue en une intrigante chasse au trésor. Un récit où les pulsions inhibées de l'Angleterre victorienne se libèrent dans l'intimité sensuelle des harems de l'Empire Ottoman. Les dangers et les voluptés de l'Orient actuel coincé entre évolution et tradition.

Parce qu'elle n'a pas encore posé de rideaux aux fenêtres de son appartement parisien, Louise Lemoine, jeune et jolie Québécoise, est plongée en plein imbroglio sentimental. En effet, habitant juste en face du métro aérien, elle est aperçue nue, un matin en sortant de sa douche, par deux jeunes hommes qui en tombent instantanément amoureux. Ils vont forcer la chance pour la revoir, tout faire pour la conquérir et inévitablement s'affronter.

Les tribulations de Delisle en Chine, très remarquées dans Lapin, retrouvent ici, avec près de deux tiers de pages inédites, la force du journal intime augmentée de l'exotisme du récit de voyage. Voyageur immobile, Delisle y raconte ses rencontres, ses remarques anodines qui font mouche à chaque fois, des chinoiseries existentielles et quotidiennes qui touchent à l'universel.

Niklos Koda est sans doute le seul agent secret à ne pas porter d'arme. Mais son sourire est plus fatal que bien des balles ! Employé par le "bureau", une officine secrète en marge de la chancellerie, ce fils unique d'une grande famille grecque n'hésite pas à jouer de son charme pour arriver à ses fins. Qu'il s'agisse de celles de la France ou des siennes propres, Niklos Koda s'accommode peu des règles établies. Car, dans cette danse endiablée qu'est sa vie, les palaces lumineux cèdent souvent le pas aux salles obscures et la logique, à l'irrationnel.