Voici l'ensemble des entretiens accordés par Bernard-Marie Koltès (1948-1989) à la presse écrite. Ce recueil constitue une autobiographie involontaire de l'auteur. …
« Dans L’Héritage, il y a une maison, froide, posée dans des champs nus qu’il faut traverser pour atteindre la ville. Dans la maison, il y a une famille, bourgeoise, riche à crouler sous les domestiques. Et dans une pièce, il y a un cadavre, celui du père. Dehors, il fait nuit. Il fera nuit toute la pièce. Koltès était un solaire à l’âme d’oiseau nocturne. Il a donné au fils de L’Héritage un nom insensé d’Indien à la Claudel, Pahiquial. Pahiquial a une mère, Anne-Agathe, un ami efféminé, Ariée, une "fiancée", Thérèse, et un désir de funambule qui danserait sur des braises. …
In There Is No Love, Davies, Sylvian and Wastell offer a sparse and brooding setting of Bernard Marie Koltès’ text – part of a longer play from 1985 - in which its two characters, named only the Dealer and Buyer, are barely more than ciphers, their ghostly figures enacting a mysterious negotiation in a crepuscular world where emotional engagement has departed in place of commodified exchange (“There is no love”.) What, exactly, is being bought and sold is never revealed, yet Sylvian’s careful enunciation bristles with implicit violence and desire.
Founded in 2015 by two friends in the corridors of the Conservatoire National Supérieur de Paris – then under the first name of “Koltès” – the Lontano Quartet has since forged solid ties, united by a very particular attraction for the bubbling and fracas of the 20th century.