L'armée Des Ombres

Des Racines et des Ailes vous entraine à la découverte de la Seine, ce fleuve long de près de 800 kilomètres, de sa source en Côte d’Or jusqu’à son embouchure à Honfleur, en passant bien sûr par Paris, dont les rives sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce voyage au fil de l’eau est l’occasion de montrer les différents visages de ce fleuve chargé d’histoire, au poids économique en constante progression. Mais la Seine est également un lieu de villégiature, de loisirs et de fête pour des riverains amoureux de ce décor qui inspira les Impressionnistes…

Grâce à des caméras à grande vitesse et à infrarouge, il donne ainsi à voir le spectre de la lumière tel que le voit une abeille, la force déployée par l’eau pour casser un objet en métal, et perce, entre autres secrets, ceux de la locomotion des geckos ou de la rapidité des dauphins.

Les berges de la Seine se métamorphosent, accueillant de nouveaux lieux de promenade et de culture. Paris se réinvente de part et d’autre de son fleuve. De la Cité de la Mode et du Design, aux quais aménagés pour les piétons, en passant par les toits végétalisés du quartier Beaugrenelle, Des Racines & des Ailes, présenté par Patrick de Carolis, vous présentera le 12 mars, ces nouveaux visages de la Seine…

Aux premiers jours de la Seconde Guerre mondiale, des milliers de Juifs d’Europe de l’Est et d’Allemagne ont trouvé refuge dans la nation des droits de l’homme, la France, persuadés qu’ils seraient à l’abri de la folie meurtrière du nazisme. Rattrapés par l’avancée des troupes du IIIe Reich et par leurs lois raciales, les parents tentent alors de sauver par tous les moyens leurs enfants d’une mort qu’ils savent certaine…

Le golfe du Morbihan est une vaste étendue maritime de vingt kilomètres sur quinze et parsemée d’une quarantaine d’îles habitées et d’îlots sauvages. Alain Yang vit au bord du golfe et chaque week end il encadre bénévolement un groupe de kayakistes. La découverte de cette mer intérieure nécessite un long apprentissage pour apprendre à traverser les courants comme celui de la Jument, le deuxième courant le plus fort d’Europe. Pierre-Laurent Constantin, un jeune historien, nous fait découvrir l’intérieur des terres. Il nous conduit sur la route des chapelles, tout au long de la vallée du Blavet…

Marina Carrère d'Encausse propose une visite guidée à travers les Archives nationales, à la découverte des trésors les plus précieux de l'Histoire. Ce lieu méconnu du grand public ouvre exceptionnellement ses portes, même celles que ne franchissent habituellement que les chercheurs dûment autorisés. Ces bâtiments abritent des documents rares, étonnants, qui, souvent, révèlent des éclairages surprenants sur les grands moments et les grands personnages de l'Histoire. La visite démarre à Paris, à l'hôtel de Soubise, véritable coeur des Archives nationales avec ses Grands Dépôts et sa galerie du Parlement. C'est là, dans le quartier du Marais, que se situe le saint des saints des Archives nationales : la légendaire armoire de fer dont l'accès, pour des raisons de conservation des documents, n'est autorisé qu'à de rares privilégiés.

Vendue dans plus de vingt pays, Minuscule est une production Futurikon, le petit studio d’animation français qui monte (Chasseurs de dragons, Le vilain petit canard et moi). Destinée initialement au marché de la télévision, elle sort sur quatre DVD d’une vingtaine d’épisodes de cinq minutes chacun. Rivalisant d’énergie et d’humour décalé, ce bestiaire est loin de raser les pâquerettes. Il allie des prises de vue réelles de paysages bucoliques estivaux glorifiant la campagne française dans tous ses aspects sensoriels, et des personnages à six pattes (voir plus) animés en 3-D, avec le talent d’une équipe inspiré par la poésie du cadre et l’incroyable potentiel comique de ces petites bestioles. Celles-ci incarnent des sentiments et des tempéraments finalement très humains comme la couardise, la jalousie, mais également le courage et la solidarité, et mettent en scène l’absurdité de l’instinct et ses limites face à l’incongruité des éléments humains (le chewing gum, l’inévitable obstacle de la route…). Chaque insecte qui réapparaît de manière récurrente au fil des trois disques révèle une personnalité intrinsèquement humoristique qui lui est propre : la coccinelle pimbêche qui provoque les mouches et saccage volontairement les toiles de l’araignée, la sauterelle facétieuse qui joue des tours à ses concitoyens en les catapultant loin de sa plante avec une certaine méchanceté gratuite. Les insectes se jouent des tours pendables dans une bonne humeur qui ne faiblit pas au gré des épisodes tout en roulant leurs yeux vides de sens et plein d’incompréhension. Des bouilles craquantes y compris celles des inévitables araignées qui ne sont pas là pour susciter le dégoût ou la crainte.