Thérèse ne pourra jamais expliquer la présence de ce tatouage coquin sur sa fesse droite, parce que la tannante est morte. Pour la narratrice, c’est un mystère autant qu’une injustice: pourquoi sa grand-mère chérie, avec qui elle partageait une complicité en apparence illimitée, lui aurait caché ce geste subversif? Peut-être n'y a-t-il pas de meilleure façon de trouver des réponses, de vivre ce deuil et les autres, qu'en reprenant le flambeau de sa joyeuse révolution.
Cette autofiction raconte une famille dans laquelle un père sadiqueet tout-puissant fait régner la terreur. Le projet est simple : décrire avec précision l’effroyable barbarie d’un homme qui roue sa fille de coups, qui la tient en laisse, qui la force à marcher à quatre pattes, à manger sous la table, sans que la mère s’interpose jamais. Personne ne s’étonnera si l’enfant, devenue grande, finit par mordre.
L'auteur dresse une liste des incohérences et des imperfections de la langue française, tout en montrant que ces bizarreries font justement sa richesse. …
Un chien terrorisé qui se lèche frénétiquement les pattes, un perroquet compulsif qui s’arrache les plumes, des éléphants de zoos atteints du mal du pays et des gorilles de laboratoire sous antidépresseurs …