la Liberté ne Meurt Jamais

1993-1995. Les fantômes de Tchernobyl ne semblent pas vraiment apaisés et Erlin doit se rendre à l'évidence : son frère Dyo ne sera jamais hors d'état de nuire tant que le sarcophage de la centrale maudite ne sera pas scellé. De son côté, Reka poursuit sa conquête du marché mondial de la drogue. Quant à l'agent O'Neill, il effleure une vérité qui aurait pu changer le cours des vingt prochaines années…

Le spin-off tant attendu d’un classique de l’heroic fantasy !Cela fait 200 ans que la Grande Nuit de Cristal a eu lieu. Celle où la douce et belle Zorya a basculé du côté du mal pour semer la terreur sur ceux qu’elle avait juré de protéger…

« Un western dans la poche » est l'histoire d'un jeune imposteur en pleine désillusion à l'âge de devenir adulte, mais c'est aussi une aventure aux rebondissements inattendus. Pour un premier album, Miras réussit un coup de maître au dessin impressionnant. Héritier de Hermann et dans la lignée du renouveau du genre Western que l'on connaît aujourd'hui.

C'est l'une de ces histoires que l'on n'arrive pas à lâcher avant de l'avoir terminée. Un cocktail bien frappé d'exotisme, d'action, de suspense et de sensualité. Tout y est. Le cadre, d'abord. Une petite ville d'Amérique du sud livrée à une dictature corrompue, tout humide de la moiteur du climat tropical. Les personnages, ensuite. Excessifs, exubérants, passionnés, truculents. Le ressort, dramatique, enfin. Une sombre affaire de chantage, parsemée d'horribles méchants franchement horribles qui collent aux basques des héros et qui collent le frisson au lecteur. Comme l'Iguane, par exemple. Un tueur à la langue bien pendue, dont il faut se réjouir qu'il ne soit qu'une créature de papier… "Tant de douleur et tant de sang pour une si banale histoire d'amour", songe, désabusé, l'un des protagonistes de cette aventure qui est tout sauf banale, récompensée par le prix du Meilleur Scénario lors du Festival d'Angoulême de 1999. Et qui sonne comme une ode à la liberté et à la jouissance de vivre.

Avec une fable déjantée sur l’absurdité du pouvoir, qui lorgne du côté du Docteur Folamour, Jérôme Jouvray et Stéphane Presle peuplent leur univers de personnages aussi attachants que décalés (voire franchement fous furieux), reflet d’un monde grand fournisseur de farces et attrapes, bien vache avec nos petites illusions.

Berlin des années 30. Un gamin qui erre dans les rues est recueilli par des prostituées dans une maison close. Une très belle œuvre qui ne sombre jamais ni dans la facilité, ni dans la pitié ou le misérabilisme : ce qui n'était pas simple pour parler de la deuxième guerre mondiale.