le Cléricalisme, Voilà L'ennemi !

Magnifique roman de cape et d’épée, hommage sublime à Cartouche et Fanfan la Tulipe, "Le Scorpion" se veut également réflexions sur l’origine des religions. Et si le bien et le mal n’étaient que des illusions humaines, créées pour permettre à quelques familles de régner sur le monde à travers les siècles ? Et si les idéaux qui percent timidement en ce 18ème siècle et qui ont pour nom liberté, égalité, mettaient en danger ce pouvoir, comment réagiraient ces neufs familles ? Un homme seul pourrait-il mettre en péril leur pouvoir séculaire ?

Roi de l'heroic fantasy, Segrelles trace des tableaux grandioses qui font de lui le chantre des aventures de ce guerrier imperturbable au sourire de marbre... Son dessin d'un grand réalisme n'empêche pourtant son imagination débridée de se déployer avec éclat et de nous emmener dans des mondes légendaires tous plus fabuleux les uns que les autres.

Fin du XIIIe siècle : Conrad de Marbourg, le grand inquisiteur et Élisabeth D’Elsenor, nièce de l’archevêque de Paris, se lancent à la recherche du manuscrit d’un “Troisième Testament” annonçant l’existence d’un treizième apôtre, parent du Christ, probablement son frère. Les Templiers, qui sont eux aussi sur les traces de ce précieux document, rendent la quête difficile des montagnes pyrénéennes aux landes écossaises en passant par l’Espagne. Les découvertes que font les deux protagonistes les poussent à douter de leur foi en les Saintes Écritures.

Quelque part au pied de l'Himalaya, il y a des siècles, une jeune femme meurt. Mithila, paisible à l'heure du trépas, prédit à Angha qu'il deviendra l'artisan d'une ère de paix entre leur famille, la caste du Grand Nombre, et la toute puissante Haute Caste. Angha est loin de se douter qu'il marchera bientôt vers un glorieux destin de fer, de sang et de magie, nimbé de couleur pourpre.

Juin 1943. Caché dans le grenier de la maison de l'instituteur, mise sous scellés par la milice, Julien observe la vie quotidienne du village de Cambeyrac, où il a grandi et où on le croit mort. Déclaré disparu à la suite du bombardement du train qui devait le conduire en Allemagne, et dont il s'était échappé, il attend la fin de la guerre de son poste d'observation. Les actes d'amours et de haine, les lâchetés, l'héroïsme et les compromissions des habitants de Cambeyrac se déroulent sous ses yeux, comme autant de tableaux banals et cruels de la France occupée. Et puis il y a Cécile, la belle Cécile dont il est secrètement amoureux, et dont il interprète inlassablement les faits et gestes jour après jour. Jusqu'à ce que le destin, moqueur et implacable, ne se rappelle à lui, et ne lui signifie que tout cela n'était guère plus qu'un sursis.