Comment tout un village peut disparaître sans laisser de traces ?
1959. Silvertjärn. La population de cette petite cité minière s'est mystérieusement évaporée. A l'époque on a seulement retrouvé le corps d'une femme lapidé et un nourrisson.
De nos jours, le mystère reste entier. …
Sur le mode de l'écriture romanesque, l'auteur fait de son propre village un terrain d'étude et plonge dans la vie rurale et paysanne de Bourgogne. Il profite de l'expérience tirée lors d'un séjour chez les Indiens Hopis d'Arizona et de celle de la vie rurale pour analyser de façon empirique et documentée le milieu paysan face au monde métropolitain. …
Il ne faut pas se lasser de répéter que plus des neuf dixièmes des Français de l’Ancien Régime vivaient dans des villages. La culture savante, certes essentielle, nous donne une image largement faussée de la vie jadis. Le village, dont on ne s’éloignait guère, n’était pas seulement un lieu de résidence, un lieu de production, mais aussi le cadre de toute vie sociale.
En un monde où l’abondance était l’exception, les contraintes collectives étaient fortes et le contrôle social étroit (cela n’était pas, d’ailleurs, vécu forcément comme une oppression…)
Dunnigan est le théologien le plus télégénique du Québec. Élégant, sportif, drôle, il défend le droit au doute. La télé l’adore. Les femmes ne le détestent pas, mis à part la sienne. Puis un jour, sa fille de vingt-deux ans disparaît. Ses traces mènent à une communauté intégriste, ultra-catholique, dans un village perdu. C’est déjà gênant pour un théologien très cool. Puis, arrivent des rumeurs de visions et de miracles. Catou serait-elle une sainte? Le père part à sa recherche. …
En 1870, les populations rurales du Périgord recourent à de nombreuses formes de cruauté. L'auteur étudie ce phénomène à partir d'un fait divers à Hautefaye, où un jeune noble accusé d'avoir crié Vive la République est torturé puis brûlé par des villageois, et montre l'impuissance du pouvoir politique en la matière. …
" Finalement, je ne sais pas ce qui a déclenché tout ça. Son regard, à lui. Ses yeux, à elle. Ou le gosse ? Le gosse me demandant : "Tu viens nous aider ?'
J'ai la rage, soudain. Tout ça, c'est à cause de lui. Uniquement à cause de lui. Voilà pourquoi je m'apprête à faire une chose que je n'aurais jamais pensé faire, moi qui ne suis pas un violent. Dans quelques minutes, je vais tuer cet homme. "