Paris, lundi 6 janvier 1969, jour de relâche pour les artistes. Un petit appartement de la rive gauche, au premier étage d'un immeuble de la rue Saint-Placide… La pendule du salon marque 16h28 lorsque retentit un premier coup de sonnette : c'est Georges Brassens. 16h30, seconde sonnerie : Jacques Brel. 16h32 : Léo Ferré. L'affaire a été réglée comme du papier à musique ! Ponctuels au rendez-vous, les trois hommes - accueillis par François-René Cristiani et Jean-Pierre Leloir - sont visiblement ravis de se trouver réunis. Ferré en particulier, que l'idée d'une telle rencontre avait aussitôt séduit.
"Alors, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir dire… comme conneries ?", plaisante Brel, en s'installant. Cristiani s'assied à sa droite, Ferré et Brassens à sa gauche. Leloir, qui est arrivé sur place dès 15 heures pour installer son matériel, tourne autour de la table… ronde, pour effectuer ses derniers repères. En attendant, Philippe Monsel - son assistant - immortalise la scène en photographiant les trois monstres sacrés et les deux journalistes…
Sur la table, des boissons et du tabac: de la bière pour tout le monde, des Gitanes pour Brel, des Celtiques pour Ferré, du tabac bleu pour Brassens; Cristiani (qui lui aussi fume la pipe) et sa femme Claudette ont bien fait les choses. Des micros, le magnétophone Uher du journaliste posé sur un guéridon et un autre magnéto avec un technicien, dans une pièce adjacente, pour recueillir des extraits qui seront diffusés - sur RTL - quelques jours plus tard.
Michel Sardou est né à Paris le 26 janvier 1947. Fils de comédiens (Fernand et Jackie), il arrête ses études en Terminale et anime les soirées du cabaret de son père. Michel Sardou sort son 1er 45 tours Le Madras en 1965. Lentement mais sûrement, il fait son chemin. En 1969, sa chanson Les Ricains est boycottée par les radios, ce qui décide Barclay à se séparer de lui. L'année suivante, c'est donc chez Tréma que Michel Sardou rencontre le succès avec son titre Les Bals populaires.
Marie Jaëll probably represents the most authoritative and accomplished expression of the nineteenth-century woman musician. In spite of her coming from the provinces and despite the heavy social restrictions imposed on artists of her gender, she nonetheless succeeded in being recognized as a virtuoso, a composer and as a teacher. Support from her husband – the Austrian pianist Alfred Jaëll – greatly contributed to the positive reception of her initial works for the piano, but it was by herself, armed with her talent and her resolve in the latter part of her life, that she faced up to the Parisian hurly-burly in which she proved herself to be one of its distinctive figures. While her learning method is still taught in various different countries, little interest thus far has been shown in her music, which in the greater part is held in the Bibliothèque Nationale et Universitaire in Strasbourg. Formidable and ambitious symphonic works are revealed on this book-cd as well as a significant facet of her compositions for the piano.