Matmatah et Tourne le Compteur

Le reggaeman ivoirien Tiken Jah Fakoly publie un nouvel album, Le Monde est chaud enregistré cette fois-ci à Abidjan, comme un retour aux sources.
Avec Tiken Jah, on sait à quoi s’attendre : du reggae africain solide. Et quatre ans après Racines où il reprenait une dizaine de classiques du reggae, l’Ivoirien à la voix chaleureuse ouvre son nouvel album avec un duo, le second qu’il enregistre avec le rappeur marseillais Soprano après Ouvrez les frontières en 2007.

To celebrate 30 years of the Concert Spirituel, Hervé Niquet pays homage to the French musical patrimony of the 17th and 18th centuries, to whose exploration he remains passionately devoted. In close collaboration of Benoit Dratwicki and the Centre de Musique Baroque de Versailles – which has also feted its 30th anniversary in 2018 – together they have devised an intriguingly unconventional programme idea. Following the example of Louis XIV who in 1671 asked Lully to create a Ballet of ballets consisting of extracts from the thirty or so ballets that the composer had put on at court, they have conceived An Imaginary Opera, a veritable ‘Opera of Operas’: around thirty extracts, with well-known repertoire alongside rarities – some completely unknown and unpublished – have been put together to create a plot centred around three dramatic archetypes of the period: a princess in love, a witch queen – her rival – and a courageous prince.

Avec sa pochette illustrée par Simon Bailly qui semble sortir tout droit d’une bande dessinée de Blake et Mortimer, cette production des Frivolités Parisiennes sous la direction de Dylan Corlay présente Le Diable à Paris de Marcel Lattès, une plaisante opérette conçue comme un pastiche grinçant et cynique de Faust. Tous les personnages sont idiots et méchants, le diable lui-même est ridiculisé par la perfidie humaine.

Soirée russe pour le Budapest Festival Orchestra ! Sous la direction d'Ivan Fischer, l'ensemble et le violoniste Thomas Zehetmair interprètent des œuvres de Prokofiev et Stravinsky.

Les bardes (bakhshi, mot d'origine chinoise signifiant «érudit») du Khorâssân, province du nord-est de l'Iran, contiguë à l'Afghanistan et au Turkménistan, sont des musiciens professionnels qui chantent en s'accompagnant au luth dotâr. Après leur avoir consacré sa thèse de doctorat en ethnomusicologie, soutenue à l'université de Paris X-Nanterre en 1997 sous la direction de Jean During (Les bardes bakhshi du Khorassan iranien), Ameneh Youssefzadeh publie aujourd'hui un CD rare et documenté, fruit de sa longue fréquentation de ces bardes.

« On a rejoint l’estuaire/Et bravé les sanglots/Du ciel et ses colères/On a eu peur on a eu chaud. » La chanson « Le Bleu de la Mer Noire » ouvre le cinquantième album studio de Sylvie Vartan et donne le ton. Un album qui se compose de quatorze titres, très cohérents, aux textes puissants et à la nostalgie discrète, élégante et assumée.
Des thèmes personnels comme le retour à l’enfance, l’amour ou encore, l’abandon sont présents dans cet opus. D’après Sylvie, « “Le Bleu de la Mer Noire”, c’est une façon poétique d’aborder le thème de l’exil, l’image est très forte. C’est un peu mon histoire.Léonard Lasry, Joseph d’Anvers et Clara Luciani font alors leur entrée en scène comme auteurs/compositeurs. Tous les trois travaillent pour la première fois avec Sylvie. Un album dont l’unité est remarquable avec des arrangements de grande qualité orchestrés par l’ami Philippe Russo. « Je crois que cet album est vraiment l’un de mes meilleurs, résume Sylvie. Tout est cohérent et chaque chanson me correspond ».
Une cohérence musicale que Sylvie célébrera également sur scène pour ses soixante ans de carrière en octobre 2021. Un spectacle sous le regard de son fidèle public à qui elle dira merci, forcément…

Après avoir égrainé leurs accords aux quatre coins de la France, en passant par la Suisse, et au lendemain de la sortie de leur single Solitude Sauvage, HÔTEL PARTICULIER revient en force et en subtilité avec Vices et Merveilles, leur nouvel EP.