Mon Père ma Mère Mes Tremblements de Terre

Magnifique roman de cape et d’épée, hommage sublime à Cartouche et Fanfan la Tulipe, "Le Scorpion" se veut également réflexions sur l’origine des religions. Et si le bien et le mal n’étaient que des illusions humaines, créées pour permettre à quelques familles de régner sur le monde à travers les siècles ? Et si les idéaux qui percent timidement en ce 18ème siècle et qui ont pour nom liberté, égalité, mettaient en danger ce pouvoir, comment réagiraient ces neufs familles ? Un homme seul pourrait-il mettre en péril leur pouvoir séculaire ?

"Messire Guillaume", conte médiéval, teinté de fantastique et de psychanalyse, relate le voyage aventureux qu'un adolescent entreprend pour accepter, enfin, de faire le deuil de son père défunt. Son chemin sera semé d'embûches, de rencontres étranges et de fantasmes qu'il lui faudra affronter pour passer à l'âge adulte.

Lors de la nuit du Samain, moment magique où la Terre des hommes et celle des dieux communiquent, la famille de Luaine est attaquée par des créatures maléfiques de la forêt ténébreuse: les Cléricaunes. Recueillie par les Korrigans, la petite Irlandaise va tout mettre en œuvre pour retrouver sa mère, capturée lors de l'attaque, et ainsi entraîner le clan dans une guerre appelée à devenir légendaire.

S'inspirant de la vie de son grand-père, Makyo recrée l'ambiance de Dunkerque à la fin du 19ème siècle, son port et ses marins qui partaient chaque année pêcher la morue en Islande, une île mythique pour ceux qui restaient à quai. Une longue, pénible et dangereuse traversée.

Il était une fois, il y a très longtemps, au royaume d'Akbar, un dieu maudit nommé Ramos, que ses frères divins réussirent à emprisonner dans une conque. En lisant un grimoire, Mara, une princesse sorcière, découvre que cette prison ne peut-être définitivement scellée que par l'Oiseau du Temps. Le chevalier Bragon, autrefois fiancé à Mara, se lance dans la quête de l'Oiseau du Temps et entraîne avec lui la belle Pelisse, dont Mara est la mère. D'autres personnages typiques se joindront à cette quête jonchée de dangers multiples. Il leur faut du courage pour traverser le pays inconnu où se cache l'Oiseau à l'aspect stupéfiant. Ainsi commence cette fabuleuse saga racontée par un grand-père à ses petits-enfants.

“C’est l’histoire d’un photographe fatigué, d’une fille patiente, d’horreurs banales et d’un chat pénible”, écrit Larcenet. C’est aussi un scénario parfaitement maîtrisé, drôle — de cette drôlerie complice qui évite l’ironie — et tendre, en totale osmose avec un dessin hypersensible au bonheur et à la détresse. (Sans parler du chat ou d’Émilie, le moindre canapé est craquant.) Le combat ordinaire, histoire légère et bouleversante d’une renaissance, est l’album le plus personnel de Larcenet.

Maïana Xochitla, jeune indienne au temps des premiers conquistadors au Mexique, est capturée par des Aztèques ainsi que tout son village, et ceux qui n'ont pas été massacrés sont destinés à être sacrifiés sur une pyramide de la capitale, le cœur arraché. A travers bien des souffrances, des humiliations, la jeune indienne va sauver sa vie de justesse. Ivre de vengeance, elle réussit à gravir toutes les marches pour devenir la maîtresse de l'empereur aztèque afin de le tuer et venger son peuple exterminé au nom d'un culte ignoble. Partie chercher Cortés pour mettre fin à l'empire Aztèque et croyant que les Espagnols sont des dieux qui réalisent la prophétie du retour du Quetzalcoatl, elle sera bien déçue et comprendra vite que ce ne sont que des hommes avides d'or. Néanmoins elle les mènera jusqu'à la cité de Tenochtitlan. Accusée par la suite de sorcellerie par des autorités religieuses et une inquisition impitoyable à la recherche du trésor de Moctezuma, elle raconte son histoire et la fin de son peuple à un prêtre confesseur humain et compatissant. L'histoire officielle est relue ici avec force, et d'une manière moins héroïque et chevaleresque que les conteurs ont bien voulu le dire, ... pour la grandeur de l'Espagne.

Rapport d'expérience n°429. Un soir d'orage, mon père m'a dit que les réponses étaient tout autour de nous, mais que seuls les dieux possédaient les questions. En grandissant, je me suis tout de même demandé ce qu'il était advenu des dieux, dans un monde régi par la science. Comme mon père, je sais devenu scientifique, et j'ai pris l'habitude d'écouter le tonnerre. Plutôt que de me demander par quel complexe procédé physique s'opérait la formation des éclairs, je me suis mis à capter la réponse des dieux. C'est alors que j'ai compris mon rôle et celui de la " machine ", un curieux héritage qui allait bouleverser ma conception de la science. C'est grâce à elle que j'ai vu l'Inexplicable se livrer à moi, une nuit pluvieuse d'octobre 1926...