Nicolas Sintes

Russie, 1917. Le peuple a pris les armes, sonnant le glas du régime tsariste du... Grand Dragon ! Mais, au beau milieu du chaos ambiant, certains demeurent fidèles à leur allégeance royale. Ajjer, une Kosak aux principes aussi tranchants que sa lame, a dérobé le dernier œuf intact du Tsar. À présent, toutes les factions la recherchent. Pona et Dubois peuvent nous emmener au beau milieu des neiges du « Cycle d'Ostruce », teintées seulement par le rouge du sang qui coule, qui fait battre les cœurs desséchés, et qui irrigue cette grande fresque steampunk.

De tout temps, l'homme a cherché à percer les mystères de la création. Mages, sorciers, chamans, alchimistes... : autant de noms donnés à ceux qui, dans l'ombre, ont cherché à révéler les secrets occultes qui composent la trame même de notre univers. La somme de ces connaissances, que l'on croyait perdues à jamais, a été consignée par de rares initiés dans un grimoire mythique. Ce Graal se nomme le Corpus Hermeticum.

En l’an 1916, alors que la première Guerre fait rage, le Vatican s’inquiète d’un certain manuscrit dérobé près de 15 auparavant par un certain Raspoutine. Histoire et ésotérisme scellent le destin d’un homme et d’un Empire. Le 16 décembre 1916, le prince Ioussoupov et le grand-duc Dimitri Pavlovitch décident de mettre fin à la vie de Grigori Raspoutine, moine débauché, entré dans les faveurs de la famille impériale en raison de ses pouvoirs de guérisseur. Réputé pour faire des miracles, Raspoutine n’était-il qu’un moujik ivrogne mais intelligent ou un vrai guérisseur aux pouvoirs hors du commun ?