S'appuyant sur ses notes et sur son regard de l'époque, F.-O. Giesbert raconte le redressement d'une France en crise initié à partir de 1958 sous l'impulsion du général de Gaulle. A travers le récit de ces années de gaullisme, il dépeint une période complexe ainsi qu'une manière d'être français dont il constate que le souvenir s'éteint, laissant place à un déclin dont il interroge les causes. …
Franz-Olivier Giesbert se souvient avec émotion des échanges avec sa mère, sur Dieu et la philosophie.
Franz-Olivier Giesbert ne croit ni au Dieu créateur ni en la divinité de Jésus ; il se dit bouddhiste, musulman, taoïste, giordaniste, manichéen, etc. Et pourtant, écrit-il, «je suis chrétien par toutes mes fibres et heureux de l'être». C'est paradoxal, comme tous les mystères, mais c'est ainsi. C'est sa mère, tendrement aimée, qui lui a transmis sa foi. Dans son livre, il se rappelle avec émotion leurs dialogues piquants sur Dieu et la philosophie. …
S'appuyant sur ses archives et sur son regard de l'époque, l'auteur poursuit son histoire intime de la Ve République, à travers laquelle il interroge les maux français contemporains. Il décrit les années 1970 comme une période de prospérité dominée par cinq figures (Pompidou, Giscard d'Estaing, Mitterrand, Rocard et Sartre), puis les premiers signes du déclin à la suite des chocs pétroliers.
L'histoire se conjugue spontanément au tragique et préfère l'exceptionnel à l'ordinaire. Ce constat vaut particulièrement pour les figures de proue dont on connaît les grandes heures, les mots célèbres, les conflits et les fins, surtout lorsqu'elles sont dramatiques, mais à peu près rien de la vie quotidienne qui constitue pourtant l'ossature de leur existence. Quelles étaient leurs habitudes ? Comment se déroulaient leurs journées ? A quelle heure se levaient-elles et se couchaient-elles ? …
"J’écris des romans pour raconter des histoires. Depuis longtemps, j’en avais une qui me courait dans la tête et qui se déroulait dans l’Allemagne nazie du siècle dernier, en Bavière. Une histoire d’amour, d’amitié.
Malgré toutes mes lectures sur la période hitlérienne, je n’ai jamais réussi à comprendre pourquoi tant d’Allemands « bien », respectables, avaient pris à la légère la montée du nazisme tandis que les Juifs tardaient étrangement à fuir. …
Ce livre est certes un roman avec une histoire, des personnages, mais c'est aussi un conte philosophique qui dénonce avec humour et férocité l'évolution de notre société. L'action se déroule dans une dizaine d'années, par un été de canicule, et commence à Marseille, au Cercle des Nageurs, avec la rencontre entre Diane, la narratrice, et Antoine Bradsock, le héros d'un « Très Grand amour », un écrivain octogénaire, atteint d'un cancer très grave, qui rêve de finir en « beauté »…
Vingt journées décisives telles que les ont vécues leurs principaux protagonistes.
Un jour, une figure de proue, un événement.
Si la question de la centralité des " figures de proue " dans l'histoire est omniprésente, elle reste paradoxalement négligée rapportée à des événements majeurs dont elles ont pourtant été des acteurs essentiels. …
"J'écris des romans pour raconter des histoires. Depuis longtemps, j'en avais une qui me courait dans la tête et qui se déroulait dans l'Allemagne nazie du siècle dernier, en Bavière. Une histoire d'amour, d'amitié. …