Les deux oeuvres sont des classiques des concerts pour enfants qui connaissent un même succès mondial : le conte musical « Pierre et le loup » de Prokofiev et « Le Carnaval des animaux » de Camille Saint-Saëns, que ce dernier a décrit – probablement avec un clin d’oeil – comme une « Grande fantaisie zoologique ». Est-ce que l’essentiel est ainsi dit ? Pas du tout. Car la question se pose de savoir pourquoi les adultes apprécient autant que les enfants l’histoire du brave Pierre et du méchant loup. Cela a sans doute à voir avec la géniale musique de Prokofiev. Il faut en outre se souvenir que Saint-Saëns a composé son « Carnaval » pour un concert privé à domicile, c›est-à-dire pour le divertissement d’adultes. Et ces derniers ne pouvaient apparemment pas se retenir de rire, si bien que le compositeur a soudain pris peur et a strictement interdit la publication de son oeuvre charmante, craignant que ses oeuvres sérieuses ne soient dès lors plus prises au sérieux. D’une certaine façon, on lui a donné raison : en termes de popularité auprès des jeunes et moins jeunes, aucune autre oeuvre de Saint-Saëns ne peut rivaliser avec le « Carnaval des animaux ».
Le bestiaire d’un enfant du siècle.
Un lion, des gallinacées, un éléphant, des tortues, un coucou, un cygne… et des pianistes. Ce joyeux inventaire ne saurait faire oublier que Saint-Saëns fut avec L’Assassinat du duc de Guise (1908) l’un des premiers compositeurs pour le cinéma.
The bestiary of a child of the century.
A lion, cocks and hens, an elephant, tortoises, a cuckoo, a swan… and pianists. This merry parade reminds us that with L’Assassinat du duc de Guise Saint-Saëns was one of the earliest composers of film-music.
The essence of Camille Saint-Saëns' music comes through perhaps most clearly in his music for solo instrument and orchestra, which exemplifies his elegant combination of melody and conservatory-generated virtuosity. The two cello concertos are here, plus a pair of crowd-pleasing short works for piano and orchestra, and the evergreen Carnival of the Animals, with pianists Louis Lortie and Hélène Mercier joining forces along with a collection of instruments that includes the often-omitted glass harmonica. There are all kinds of attractions here: the gently humorous and not over-broad Carnival, the songful cello playing of Truls Mørk, and the little-known piano-and-orchestra scene Africa, Op. 89, with its lightly Tunisian flavor (sample this final track). But really, the central thread connecting them all is the conducting of Neeme Järvi and the light, graceful work of the Bergen Philharmonic Orchestra; French music is the nearly 80-year-old Järvi's most congenial environment, and in this recording, perhaps his last devoted to Saint-Saëns, he has never been better.
François-Xavier Roth and Les Siècles offer us a double-sided portrait of Saint-Saëns here. On one side, some of the most fascinating symphonic poems of French Romanticism are revealed in all the shimmering timbres of the period. On the other, we rediscover a composer who enjoyed a good laugh (The Carnival of the Animals also returns to its original colours!), when he was not involved in the early days of the cinema, with the very first music ever composed for a film!
Que ressentent les animaux lors du grand passage? Que nous communiquent-ils après leur mort? Comment les contacter quand ils sont parvenus à la forme spirituelle? La perte d'un animal de compagnie peut être une expérience douloureuse. Et pourtant, Les animaux ne meurent pas examine leur départ au plan spirituel et explore le processus de la mort en s'appuyant sur les points de vue respectifs des animaux et de leurs maîtres. …