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L'hypothèse d'une bonne partie des scientifiques fut longtemps la suivante : l'espèce humaine aurait cessé d'évoluer au moment où elle a commencé à s'armer contre les caprices de la nature. En effet, quel besoin nos gènes auraient-ils de s'adapter, dès lors que nous disposons de vêtement pour nous protéger du froid, de techniques agricoles pour nous prémunir des famines, et de médicaments qui nous assurent de vivre assez vieux pour procréer ? Or, la cartographie du génome humain fournit aujourd'hui aux scientifiques les clés de l'histoire de notre évolution : non seulement l'espèce humaine a poursuivi son évolution au cours des 50 000 dernières années, mais il se pourrait même qu'elle ait évolué durant cette période à une vitesse encore jamais atteinte au cours de son histoire. Dans bien des cas, c'est justement la technologie - celle-là même que nous soupçonnions d'avoir arrêté l'évolution - qui en a été le moteur.

Est-ce que la mythomanie est un vilain défaut, voire une maladie ? Jeanne, incarnée par Marie Trintignant, n'arrive jamais à rester sincère plus de deux minutes. La réalité lui fait trop peur pour cela. Et Guillaume Depardieu, qui joue le rôle de son amoureux de passage, découvre sa mythomanie, mais reste complice de ses histoires par amour pour elle.

Fiona et Grant sont mariés depuis 45 ans, ils ont surmonté les épreuves, l'usure du temps et s'aiment tendrement. Pourtant, Fiona a des pertes de mémoire de plus en plus fréquentes. Apprenant qu'elle souffre de la maladie d'Alzheimer, elle décide de se faire admettre en maison spécialisée. Grant ne sait comment gérer cette séparation, rongé par la culpabilité. Impuissant, il regarde Fiona s'éloigner de lui et tomber amoureuse d'un autre patient. Grant arrivera-t-il à gérer la situation et ses sentiments ?

Fiona et Grant sont mariés depuis 45 ans, ils ont surmonté les épreuves, l'usure du temps et s'aiment tendrement. Pourtant, Fiona a des pertes de mémoire de plus en plus fréquentes. Apprenant qu'elle souffre de la maladie d'Alzheimer, elle décide de se faire admettre en maison spécialisée. Grant ne sait comment gérer cette séparation, rongé par la culpabilité. Impuissant, il regarde Fiona s'éloigner de lui et tomber amoureuse d'un autre patient. Grant arrivera-t-il à gérer la situation et ses sentiments ?

Pourquoi dit-on "Après vous, madame" ? Celui qui prononce ces mots se met-il en situation d’humilité ou de supériorité ? Ce dilemme recouvre plus spécifiquement la question de la galanterie, combat au terme duquel le sexe qui se vit comme "fort" triomphe du sexe dit "faible". La misogynie ne se niche-t-elle pas dans la galanterie ? Raphaël Enthoven explore ces questions en compagnie de l'écrivain, philosophe, essayiste et académicien Alain Finkielkraut.

In a refreshingly direct, unassuming manner, “Away From Her” considers two great human mysteries: the persistence of love and the workings of the brain. It takes the twilight of a long, mostly happy marriage as a vantage point from which to look back at youth and forward into the waiting darkness. The first feature written and directed by Sarah Polley, one of the most interesting actresses to come out of Canada in the past decade, the film is by turns sharp and somber, alive to the lacerations of ordinary experience and quietly attentive to grand absurdities and small instances of grace. “A little bit of grace” is what Fiona, a slender and elegant woman with Alzheimer’s disease, counsels in response to its ravages. And grace is what Julie Christie, who plays Fiona, manifests in every scene, even as Fiona feels the tissue of her self begin to crumble and fade.