Lully, Handel, Charpentier, Scheidt, Biber, Schein, Cabanilles, Dumanoir, Rosenmüller, Jenkins, Cererols, Blow: this double SACD-book gathers the who’s-who of European music, to mention but a few, of the 17th and the beginning of the 18th centuries. Deeply affected by the Thirty Years War as well as the War of Spanish Succession, the finest music inspired by this turmoil is vividly performed by Jordi Savall and his ensembles. The set ends with a fantastic and complete performance of Handel’s 'Jubilate Deo'.
Malgré son titre, on ne peut vraiment pas accuser ce nouvel album de Savall de n’être guère épais : voilà une cinquantaine de pièces de mille origines chantant qui la guerre, qui la paix ; là où Savall est hautement original, c’est qu’il présente toutes les nations belligérantes de la Renaissance jusqu’à, à la louche, le milieu du XVIIIe siècle, de l’Espagne à l’Angleterre en passant par toutes les Allemagnes, l’Italie, l’Europe centrale sans oublier les forces orientales, en particulier l’Empire Ottoman – dont toutes les musiques ne sont pas anonymes, puisqu’il s’y trouve également Dervis Mehmet – et dont l’on pourra entendre une vraie « marche turque », la musique des janissaires qui a tant inspiré les musiciens européens dès les grandes incursions ottomanes (dont on rappelle qu’elles frôlèrent les portes de Vienne, par exemple en 1683).
La Nouvelle Revue française, fondée par André Gide et quelques amis il y a tout juste un siècle, relève désormais du patrimoine national. En explorant une période méconnue de son histoire (1914 à 1925), ce livre comble une lacune. Il constitue aussi une contribution à l'histoire culturelle de la Grande Guerre. …
Publié en feuilleton entre 1865 et 1869 dans Le Messager russe, ce livre narre l’histoire de la Russie à l’époque de Napoléon Ier, notamment la campagne de Russie en 1812. Léon Tolstoï y développe une théorie fataliste de l’histoire, où le libre arbitre n’a qu’une importance mineure et où tous les événements n’obéissent qu’à un déterminisme historique inéluctable. …
Au fil des siècles, les contributeurs examinent la complexité des périodes de transition entre guerre et paix, apportant un éclairage sur les éléments récurrents qui influencent aussi bien l'individuel que le collectif : phénomènes d'ultimes violences, politiques d'épuration, démobilisation culturelle, prise en charge des séquelles physiques et psychologiques, processus du deuil, entre autres. …
« Quand ceux d’en haut parlent de paix, le petit peuple sait que c’est la guerre. Quand ceux d’en haut maudissent la guerre, les feuilles de route sont déjà remplies », écrivait Brecht. Pourquoi faut-il si souvent parler de la paix quand on prépare ou fait la guerre ? Comment doit-on, lorsqu’on détient le pouvoir, parler de la paix dans l’espace public ?Époque obscure et guerrière, le Moyen Âge ? Pas si sûr, tant on en appelle de toutes parts à la « concorde »…
L'auteur s'interroge sur la capacité humaine de faire et de supporter la paix. La notion est mise en perspective, d'Eschyle à Victor Hugo, de l'attentat du 11 septembre 2001 à celui de la promenade des Anglais, à Nice, en 2016…
A l'issue de la Première Guerre mondiale, des femmes politiquement engagées demandent qu'une délégation féminine soit admise à la table des négociations, en vain. Elles s'organisent alors pour exiger l'égalité des sexes, tandis que la Conférence de la paix tenue à Paris, suscite un élan sans précédent dans l'histoire du militantisme féminin. L'auteure retrace l'histoire et la lutte de ces femmes. …