Histoire(s) DU Cinéma

Alexandre Tharaud has always defied categorization—a rare musician who dazzles equally in J.S. Bach as he does in The Beach Boys, and everything in between. Pieced together from recordings made over 30 years, this collection finds Tharaud steering us on a four-hour journey through some of the piano’s greatest solo works, thrilling and beautiful concerto movements, and an array of ravishing discoveries including the charming, post-Impressionist worlds of French composers Paul Le Flem and Jean Wiener. Elsewhere, the variety on display is breathtaking, the programming daring as Tharaud moves seamlessly from Satie to Bach, Fauré to Gershwin, even Morricone to Poulenc. It’s a bold move to place Debussy’s sumptuous “Prélude à l’après-midi d’un faune” after the crispness of Mozart’s “Alla Turca", for instance, but the contrast is spellbinding—as is every moment of this extraordinary piano treasury.

Quand trois musiciens en mouvement perpétuel passionnés de cinéma posent leurs notes sur des scènes qu’ils affectionnent, ou mettent en musique les sentiments que certains films leur inspirent, les sons deviennent des images, des décors, des histoires, des personnages, des ambiances. D’autant que chacun fait preuve d’une grande sensibilité et que l’instrumentation, sans section rythmique, laisse la musique ouverte tout en lui conférant une sorte d’intemporalité, gage de cohérence dans un répertoire inspiré aussi bien par les années 50 que par des productions plus récentes. Thierry Péala, qu’on sait coutumier de ce format intimiste, bénéficie de fait d’un large champ d’expression dont il use à bon escient pour prêter ici sa voix très juste et moelleuse aux textes de Gill Gladstone, Viviane Moscatelli, Joelle Peter et Laura Littardi.

Compositeur, hautboïste, flûtiste, et vibraphoniste, Christian Paboeuf s’est brillamment illustré dans la création musicale pour le théâtre et les ciné-concerts. Voulant renouer directement avec le public, il crée en 2017 son propre quartet, à l’instrumentation inhabituelle, dont «Les Chemins Aléatoires» constitue le premier album sous ce nom.

Vladimir Cosma became a highly regarded and hugely prolific soundtrack composer for the French cinema in the 60s and 70s. Cosma is a stellar example of the rich traditon of French movie composers, from Auric to Delerue to Desplat. Like them, he seems to effortlessly breathe melodies. His music can be lush, it can be spritely. It shimmeres, cascades, and yes, sometimes, it kicks butt. This second box set of his scores, like the first, is a treasure chest for fans of rich, melodic film music.

Projetez le cinéma par la porte, il revient par la fenêtre : après avoir composé les partitions des Bien-aimés, toujours pour le compte de Christophe Honoré, Alex Beaupain décide de s’émanciper du 7ème art au bénéfice de son troisième album…mais revisite un « Avant la haine » qui fit les beaux jours de Dans Paris (2006) sous mise en scène du même réalisateur, alors duettisé par Joana Preiss et Romain Duris : ici, en subtile inversion des rôles, le mâle a mal, et la fille n’est autre que la cinglante et déterminée Camélia Jordana.

Moins médiatique que les autres chanteurs de son époque, Henri Tachan n'en est pas moins un fin lettré qui, comme Léo Ferré et tant d'autres, flirte avec Verlaine, Rimbaud et Baudelaire. Son goût musical pour Beethoven ou Schubert se ressent dans les sonorités de ses musiques comme dans la chanson Mozart, Beethoven, Schubert et Rossini.