Hugo Reyne décide, en 1987, de fonder un ensemble dont la vocation est la redécouverte du patrimoine musical français des XVIIe et XVIIIe siècles. Le nom qu´il lui choisit réunit le mot simphonie, synonyme à cette époque d´ensemble instrumental, et le Marais, l´un des plus beaux quartiers de Paris, représentatif de la période baroque.
Charles (ou François) Dieupart est un musicien (claveciniste et violoniste) d'origine française, né probablement à Paris, vers 1667 et mort à Londres vers 1740.
On ne connaît pas les détails de la jeunesse et de la formation de Dieupart, ni la raison de son émigration en Angleterre où il est présent en 1704. Connaisseur de la musique italienne et admirateur de Corelli, il a été en Angleterre un musicien apprécié de la haute société, notamment comme violoniste, et a participé au développement et à la diffusion de la musique et de l'opéra italien dans ce pays. Il a connu, à la fin de sa vie, l'indigence et une certaine déchéance sociale.
'The dreamer! That double of our existence, that chiaroscuro of the thinking being', wrote Gaston Bachelard in 1961. 'The old is dying, the new cannot be born, and in that chiaroscuro, monsters appear', adds Antonio Gramsci. Sandrine Piau has chosen to use these two quotations as an epigraph to her new recording: 'My family and friends know about this obsession that never leaves me completely. The antagonism between light and darkness. The chiaroscuro, the space in between…'
Ce disque renferme de la musique de circonstance rythmant la vie de la cour de Versailles de Louis XIV à Louis XVI. Les deux compositeurs mis en valeur sont peu connus mais de leur temps étaient les familiers des souverains et les compositeurs des musiques servant à accompagner les chasses, festins, mariages, fêtes, divertissement qui marquaient les temps forts de la vie de Cour.
‘The dreamer! That double of our existence, that chiaroscuro of the thinking being’, wrote Gaston Bachelard in 1961. ‘The old is dying, the new cannot be born, and in that chiaroscuro, monsters appear’, adds Antonio Gramsci. Sandrine Piau has chosen to use these two quotations as an epigraph to her new recording: ‘My family and friends know about this obsession that never leaves me completely. The antagonism between light and darkness. The chiaroscuro, the space in between…’ This programme, recorded with the Orchestre Victor Hugo under its conductor Jean-François Verdier, who is also principal clarinettist of the Paris Opéra, travels between the chilly Rhenish forest of Waldgespräch, a ballad by Zemlinsky composed for soprano and small ensemble in 1895, the night of the first of Berg’s Seven Early Songs (1905-08), and the sunlight of Richard Strauss’s Morgen, which are followed by the Four Last Songs, composed in 1948, the first two of which, Frühling and September (evoking spring and autumn respectively) are also, as Sandrine Piau concludes, ‘the seasons of life’.