"Je refuse de laisser prendre des clichés de ma voix; je fabrique en collaboration avec le grammophone, une voix inconnue, inédite, mordante et qui parait sortir du masque grec"…
"On peut dire que Marais a porté la Viole à son plus haut degré de perfection , et qu'il est le premier qui en a fait connoître toute l'étendue et toute les beautés par le grand nombre d'excellentes pièces qu'il a composées pour cet Instrument, et par la manière admirable dont il les exécutoît", écrivait Evrard Titon du Tillet dans ses "Vies des Musiciens (..) du règne de Louis le Grand"(1), avant de rappeler que Sainte Colombe, Maître de Marais, ne manquait pas de "rendre toujours justice [à son élève] sur le progrès étonnant qu'il avoit fait sur la Viole ; et étant un jour dans une compagnie où Marais jouoit de la Viole, ayant été interrogé par des personnes de distinction sur ce qu'il pensoit de sa manière de jouer, il leur répondit qu'il y avoit des Elèves qui pouvoient surpasser leur Maître, mais que le jeune Marais n'en trouverais jamais qui le surpassât. Pour rendre la Viole plus sonore Marais est le premier qui ait imaginé de faire filer en laiton les trois dernières cordes des Basses."
"On peut dire que Marais a porté la Viole à son plus haut degré de perfection , et qu'il est le premier qui en a fait connoître toute l'étendue et toute les beautés par le grand nombre d'excellentes pièces qu'il a composées pour cet Instrument, et par la manière admirable dont il les exécutoît", écrivait Evrard Titon du Tillet dans ses "Vies des Musiciens (..) du règne de Louis le Grand"(1), avant de rappeler que Sainte Colombe, Maître de Marais, ne manquait pas de "rendre toujours justice [à son élève] sur le progrès étonnant qu'il avoit fait sur la Viole ; et étant un jour dans une compagnie où Marais jouoit de la Viole, ayant été interrogé par des personnes de distinction sur ce qu'il pensoit de sa manière de jouer, il leur répondit qu'il y avoit des Elèves qui pouvoient surpasser leur Maître, mais que le jeune Marais n'en trouverais jamais qui le surpassât. Pour rendre la Viole plus sonore Marais est le premier qui ait imaginé de faire filer en laiton les trois dernières cordes des Basses."
The first volume of Tempesta di Mare's series on Chandos, Comédie et Tragédie, offers period-style performances of orchestral music by Jean-Baptiste Lully, Jean-Féry Rebel, and Marin Marais. The orchestral suites drawn from Lully's music for Le bourgeois gentilhomme, Rebel's symphonie nouvelle Les élémens, and Marais' suite from the tragédie en musique Alcyone give a taste of theater music in the court of Louis XIV and Louis XV, and these pieces show how inventive composers were with instrumentation and their combinations of dances with dramatic scene painting. Tempesta di Mare, which is also known as the Philadelphia Baroque Orchestra, gives bright and energetic performances, and the musicians have a fine sense of the swung rhythms, distinctive tone colors, and lively ornamentation in French Baroque music. The recording is clear and well-balanced, though the percussion in Lully's March for the Turkish Ceremony (track 4) is a bit startling, and the dissonant opening of Rebel's Le Chaos (track 13) has its own shock value. Highly recommended.
This is a beautiful, thoughtfully compiled disc. It chronologically charts the life of Jean de La Fontaine, that 17th-century master of the fable, through his own words and through music that sets his text, or that he simply admired. There’s one particular coup: the inclusion of identifiable extracts from the opera by Charpentier that sets a text by La Fontaine. Alas, the whole work did not survive, probably for reasons to do with Lully’s royally granted privilege, but the booklet notes make an excellent case for the association with the opera of the few pieces recorded here.
Le Troisième Livre de Pièces de Viole (1711) « composées par M. Marais, Ordinaire de la musique de la Chambre du Roy » outre le fait qu’elles sont composées pendant les dix années les plus prolifiques de son compositeur, montre parfaitement le style français du début du XVIIIe siècle. Reconnu, il est joué dans toutes les cours d’Europe, où l’on s’imprègne du « goût français ». Si la majorité des morceaux sont issus de la danse, avec des sarabandes, menuets, gigues, allemandes, préludes ou fantaisies, s’y ajoutent des pièces plus originales ne provenant pas de ce domaine : une Fugue gay, le Moulinet, la Saillie du Café, les Contrefaiseurs…
Compositeur, pédagogue et joueur de basse de viole à la cour, Marin Marais haussa le jeu de la viole soliste au plus haut niveau de raffinement. Il composa plus de cinq cents pièces, toutes annotées avec précision, sur lesquelles se mesurèrent tous les joueurs de viole de l’époque. Il publia cinq livres pour cet instrument dont certains en duo ou trio.
Le Troisième Livre de Pièces de Viole (1711) « composées par M. Marais, Ordinaire de la musique de la Chambre du Roy » outre le fait qu’elles sont composées pendant les dix années les plus prolifiques de son compositeur, montre parfaitement le style français du début du XVIIIe siècle. Reconnu, il est joué dans toutes les cours d’Europe, où l’on s’imprègne du « goût français ». Si la majorité des morceaux sont issus de la danse, avec des sarabandes, menuets, gigues, allemandes, préludes ou fantaisies, s’y ajoutent des pièces plus originales ne provenant pas de ce domaine : une Fugue gay, le Moulinet, la Saillie du Café, les Contrefaiseurs.