« Marcher sur l'eau, éviter les péages, jamais souffrir, juste faire hennir les chevaux du plaisir… » C'est de cette strophe issue de la chanson Osez Joséphine d'Alain Bashung, qu'Isabelle Boulay a extrait le titre de son nouvel album.
L’été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C’est dommage : les yeux de l’homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : " C’est bien curieux les hommes… Depuis la mort des fées, ils n’y voient plus du tout et ne s’en doutent point. " …
Sept nouvelles admirables qui déclinent le thème des derniers jours : ce qui se défait, se brise, s’achève dans la vie des êtres, dans leurs amours, dans leurs rêves, dans la transmission, dans notre monde…
L’été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C’est dommage : les yeux de l’homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : " C’est bien curieux les hommes… Depuis la mort des fées, ils n’y voient plus du tout et ne s’en doutent point. " …