Les romans de la Table Ronde sont de grands récits d'amour. Autour d'Arthur, le roi légendaire, l'élite de la chevalerie s'adonne aux exploits qu'alimente la force du désir. Lancelot, l'amant idéal, éprouve pour Guenièvre, l'épouse de son souverain, une folle passion qui doit rester secrète ! Mais Gauvain, le neveu d'Arthur, peut faire état du prestige de sa séduction : beau et galant, ardent, il est disponible à la moindre invite des dames, parfois au risque de sa vie - car une nuit auprès d'une jeune fille nue et consentante qu'un père livre à son hôte est bien périlleuse …
Du végétarisme fantasque d’Hitler aux pièges dînatoires de Staline, de la nourriture « révolutionnaire » de Mao à l’hygiénisme de Ceausescu, des banquets impériaux de Bokassa aux dîners arrosés de Saddam, ce livre raconte les manies alimentaires des tyrans. Miroir du totalitarisme, l’assiette des dictateurs reflète leur soif de pouvoir absolu mais aussi leurs angoisses souvent enracinées dans l’enfance. Cet ouvrage très documenté nous plonge dans l’atmosphère menaçante, et parfois tragicomique, de la table des tyrans. Les plats et les décors changent mais la peur figure toujours au menu…
Sophie Lamoureux, journaliste indépendante, se spécialise dans l'écriture de documentaires pour la jeunesse. Elle a déjà écrit, entre autres, chez Gallimard Jeunesse: Les clés de l'info et La crise, au Baron perché : Comment parler de politique aux enfants et chez Actes Sud junior : L’immigration à petits pas. Elle vit à Toulouse. …
Autour d'une bonne table, on mange, on chante, on boit, on échange quolibets et bonnes histoires, on refait le monde. La vie quotidienne est rythmée par la recherche de la nourriture et de la boisson: in vino veritas. Du nectar des dieux au canard d’Apicius, en passant par Dionysos enseignant la culture de la vigne aux mortels, les fruits inaccessibles de Tantale ou encore le festin de Trimalcion, la culture antique regorge d’anecdotes délicieuses sur l’art et la nécessité du boire et du manger. …
Paris, lundi 6 janvier 1969, jour de relâche pour les artistes. Un petit appartement de la rive gauche, au premier étage d'un immeuble de la rue Saint-Placide… La pendule du salon marque 16h28 lorsque retentit un premier coup de sonnette : c'est Georges Brassens. 16h30, seconde sonnerie : Jacques Brel. 16h32 : Léo Ferré. L'affaire a été réglée comme du papier à musique ! Ponctuels au rendez-vous, les trois hommes - accueillis par François-René Cristiani et Jean-Pierre Leloir - sont visiblement ravis de se trouver réunis. Ferré en particulier, que l'idée d'une telle rencontre avait aussitôt séduit.
"Alors, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir dire… comme conneries ?", plaisante Brel, en s'installant. Cristiani s'assied à sa droite, Ferré et Brassens à sa gauche. Leloir, qui est arrivé sur place dès 15 heures pour installer son matériel, tourne autour de la table… ronde, pour effectuer ses derniers repères. En attendant, Philippe Monsel - son assistant - immortalise la scène en photographiant les trois monstres sacrés et les deux journalistes…
Sur la table, des boissons et du tabac: de la bière pour tout le monde, des Gitanes pour Brel, des Celtiques pour Ferré, du tabac bleu pour Brassens; Cristiani (qui lui aussi fume la pipe) et sa femme Claudette ont bien fait les choses. Des micros, le magnétophone Uher du journaliste posé sur un guéridon et un autre magnéto avec un technicien, dans une pièce adjacente, pour recueillir des extraits qui seront diffusés - sur RTL - quelques jours plus tard.
Amoureux des mots et des mets, gourmands, gourmets et gastronomes : ce livre est pour vous !
On célèbre les plaisirs de la table depuis l'Antiquité et particulièrement en France, terre de gastronomie, où l'on ne se contente pas d'apprécier la qualité des plats proposés, mais où l'on se délecte, pendant et après les repas, d'en parler abondamment. …