"On peut dire que Marais a porté la Viole à son plus haut degré de perfection , et qu'il est le premier qui en a fait connoître toute l'étendue et toute les beautés par le grand nombre d'excellentes pièces qu'il a composées pour cet Instrument, et par la manière admirable dont il les exécutoît", écrivait Evrard Titon du Tillet dans ses "Vies des Musiciens (..) du règne de Louis le Grand"(1), avant de rappeler que Sainte Colombe, Maître de Marais, ne manquait pas de "rendre toujours justice [à son élève] sur le progrès étonnant qu'il avoit fait sur la Viole ; et étant un jour dans une compagnie où Marais jouoit de la Viole, ayant été interrogé par des personnes de distinction sur ce qu'il pensoit de sa manière de jouer, il leur répondit qu'il y avoit des Elèves qui pouvoient surpasser leur Maître, mais que le jeune Marais n'en trouverais jamais qui le surpassât. Pour rendre la Viole plus sonore Marais est le premier qui ait imaginé de faire filer en laiton les trois dernières cordes des Basses."
Compositeur, pédagogue et joueur de basse de viole à la cour, Marin Marais haussa le jeu de la viole soliste au plus haut niveau de raffinement. Il composa plus de cinq cents pièces, toutes annotées avec précision, sur lesquelles se mesurèrent tous les joueurs de viole de l’époque. Il publia cinq livres pour cet instrument dont certains en duo ou trio.
Although similar in appearance, the viola da gamba and the cello are actually members of two distinct families of stringed instruments. Both coexisted since the early Renaissance, but it was not until the first half of the eighteenth century that the tide shifted, with the cello achieving dominance and the viol gradually fading into obscurity. This recording featuring gambist Jean-Louis Charbonnier and cellist Claire Giardelli explores this transition with solo works written for both instruments by Joseph Bodin de Boismortier.
One of the leading keyboard players of her generation, Sophie Yates is renowned as a performer, educator, and broadcaster.
With the Mass op. 54 for five solo voices and two five-part choirs and the Three Psalms op. 85, we present Spohr's sacred a cappella choral music. Spohr has also achieved something new and extraordinary in this field In the 1821 mass, for example, there are echoes of the Russian Orthodox liturgy which Spohr had become acquainted with during an early trip to Russia. Nothing academic adheres to the works collected here; it is rather expressive music of the highest content, and only Mendelssohn and Brahms were later to write choral music of similar perfection It is sung by the Rundfunkchor Berlin under the direction of Michael Glaeser and Dietrich Knothe.