Dans ce livre, j'ai tracé une esquisse de cette femme qui a été ma mère et qui est partie trop vite, en mélangeant anecdotes et réflexions, moments dramatiques et humoristiques, en me promenant entre l'avant et l'après départ de mon père. De courts chapitres, de petits tableaux ne livrant que les impressions qui restent en mémoire, pour raconter celle que j'ai eu très peu de temps pour côtoyer. …
On peut avoir plusieurs enfants, plusieurs conjoints, on n'a qu'une mère, et c'est à cette réalité que se heurtent, comme à un mur, ceux dont la mère fut mal-aimante, cruelle, nocive. Ceux qui ne trouvèrent jamais en elle les traits de la figure glorifiée par l'imaginaire collectif : des bras affectueux, une oreille attentive, un tuteur, un refuge pour la vie, un océan de douceur. …
« Voilà la mère que j’ai eue, la mère qui a fini par tant dépendre de moi. Imprévisible, obstinée, têtue, incernable, méfiante, manipulatrice, exigeante, quelque peu sorcière, soucieuse de tout contrôler, de tout maîtriser. Je mettais ces caractéristiques sur le compte du danger qu’elle devait ressentir à être d’une autre culture, d’un autre âge, d’un tout autre monde que celui dans lequel nous vivions. …
After their revelatory recording of Ravel’s Daphnis et Chloé, Les Siècles and François-Xavier Roth give us the exotic Mother Goose suite and Le tombeau de Couperin which sound so new thanks to this period-instrument guise (light on vibrato, and with instruments appropriate to the time of composition). Ma Mére l’Oye, with its unique colours, benefits most from this approach, less sweet than normal and always strikingly original. Le tombeau…, a work tinged with sadness, really does seem to reach back into the depths of French music, evoking a past age to remember the composer’s friends lost to the First World War.
This varied and vivid selection of works shows Ravel as the master of the ‘choreographic symphony’, words he himself used to describe his masterpiece Daphnis et Chloé, which contains some of his boldest and most resplendent music. His imagination retained a direct link to the poetry of children, as shown in Ma mère l’oye, whilst in Valses nobles et sentimentales he set out to write a sequence of waltzes following the example of Schubert. These classic VOX recordings from 1974 by Stanisław Skrowaczewski and the Minnesota Orchestra are critically acclaimed. The Elite Recordings for VOX by legendary producers Marc Aubort and Joanna Nickrenz are considered by audiophiles to be amongst the finest sounding examples of orchestral recordings.