Her first original album in seven years, the eponymous record is a reflection of Carla Bruni, a wholehearted embracing of her true self.Guitar, piano, a bit of foot-tapping and fragments of melody are the foundation of all the tracks, recorded with Albin de la Simone, who produced the entire album. The renowned multi-instrumentalist was determined to give her new songs the most delicate treatment. The music of the album bears witness to a unique temperament and a strong sense of the present moment. Always sensitive, with a desire for a calm simplicity, there is a disarming allure about Bruni’s songs: the intimacy, the simplicity, in a spirit of freedom, friendship and love.
Her first original album in seven years, the eponymous record is a reflection of Carla Bruni, a wholehearted embracing of her true self.Guitar, piano, a bit of foot-tapping and fragments of melody are the foundation of all the tracks, recorded with Albin de la Simone, who produced the entire album. The renowned multi-instrumentalist was determined to give her new songs the most delicate treatment. The music of the album bears witness to a unique temperament and a strong sense of the present moment. Always sensitive, with a desire for a calm simplicity, there is a disarming allure about Bruni’s songs: the intimacy, the simplicity, in a spirit of freedom, friendship and love.
Comment continuer à exercer la sartrologie dans un milieu spécialisé de plus en plus dominé par la sartrolâtrie ? Ingrid Galster ne doit même plus de poser la question. Professeur à l'université de Paderborn, experte notamment de la réception des pièces de Jean-Paul Sartre sous l'Occupation et de l'impact de l'oeuvre de Simone de Beauvoir, elle a été récemment mise au ban par les gardiens du temple pour avoir osé ébrécher la statue …
« Quand j'ai rencontré Simone de Beauvoir en 1971 au MLF, elle faisait rêver notre génération. Elle était l'exemple même de la femme libre qui refusait de se marier et d'avoir des enfants tout en vivant un couple égalitaire avec Sartre. …
La France a longtemps passé pour le pays des femmes. Elle a pourtant la réputation d'être aussi celui d'un féminisme timoré qui a tardé plus qu'ailleurs à asseoir ses conquêtes. D'où vient cette timidité? Et pourquoi le discours du féminisme extrémiste trouve-t-il en France si peu d'écho?
C'est ce paradoxe qu'explore le livre de Mona Ozouf, en cherchant à écouter et à faire entendre " les mots des femmes ", ceux qu'elles ont choisis elles-mêmes pour décrire la féminité. …
La maternité symbolique a toujours existé : mettre au monde des idées, des oeuvres d'art, des livres, l'enfant intérieur ; aider à grandir, prendre soin de l'autre, guérir les âmes… La culture patriarcale le sait qui a limité cette maternité symbolique aux figures de Vierges rédemptrices et miséricordieuses, entretenant la séparation entre le corps (maternel) et l'esprit (divin). Ce qui explique pourquoi la maternité symbolique est si peu connue. …
« Faites l'amour, pas la guerre », « Il est interdit d'interdire », « Peace and love », « Tout, tout de suite »… Nous sommes nombreux qui avons agi, qui avons vieilli, la tête farcie de ces belles illusions, accommodant avec le catéchisme soixante-huitard un zeste de gauchisme et une pincée de dévotion socialiste, libérale ou libertaire.
Il en est résulté une génération, la mienne, d'enfants gâtés. Dans cette époque, nous avons été - ô combien ! - des privilégiés, et, au fond, d'allègres décadents. …