Brigitte Plurielle

Fausses « Brigitte » et fausses soeurs siamoises, Sylvie Hoarau et Aurélie Saada constituent le duo le plus pétillant et le plus atypique de la pop française. Que ce soit sur son premier album ou sur les scènes, Brigitte a prouvé son pouvoir de décalaminer un style parfois auto-complaisant. Le plus dur dans son cas de figure est maintenant de prouver qu'il peut durer sans devenir un cliché de lui-même.

Love variations: The variant, and its corollary the variation, inseparable from the Middle Ages, have established themselves, particularly since Eloge de la variante (In praise of the variant) by Bernard Cerquiglini and the term of “mouvance” (mobility) inaugurated by Paul Zumthor, as genuine writing processes. Extending them to the musical field sounds quite obvious, and allows us furthermore to apprehend the modes of transmission and circulation of the medieval melodic repertoires.

Le chansonnier de Bayeux, un manuscrit de luxe pour des chansonnettes.
Ici, les pièces appartiennent à toutes sortes de genres : chansons d’amour (parfois courtois, plus souvent grivois), airs à boire, satires, chansons de femme, d’autres se rapportant à des évènements et personnages de la Guerre de Cent Ans (Le Roy engloys et Hellas Ollivier Vasselin). Ne manquent que les chansons pieuses : même l’incipit Belle tres doulce, mère Dieu cache en fait une suite fort leste. Un contraste poétique et musical est introduit au cœur même de certaines chansons (J’ay veu la beaulté m’amye). Certains thèmes ont navigué au gré des siècles ; ainsi le dialogue d’un père avec sa fille rebelle dans La belle se siet, déjà mis en musique à l’époque de Guillaume Dufay, deviendra notre enfantine Ne pleure pas, Jeannette connue sur une toute autre mélodie.

Internationalement reconnu pour la qualité et l'originalité de ses projets, Alla francesca reste fidèle à ses objectifs et choix esthétiques initiaux.

Brigitte Bardot The archetypal sex kitten, Brigitte Bardot was the first foreign-language star ever to attain a level of international success comparable to America's most popular homegrown talents. While the vast majority of her motion pictures failed to rank even remotely close to the best of her native France's prodigious New Wave-era output, they proved a major breakthrough in establishing a market for foreign films in English-speaking countries; indeed, for all of the acclaim deservedly heaped on the more gifted actors and directors of her day, perhaps no other factor was more crucial to the far-reaching success of world cinema than Bardot's sultry allure.

Of all the strange records this French vanguard pop chanteuse ever recorded, this 1971 collaboration between the teams of Brigitte Fontaine and her songwriting partner Areski and the Art Ensemble of Chicago – who were beginning to think about returning to the United States after a two-year stay – is the strangest and easily most satisfying. While Fontaine's records could be beguiling with their innovation, they occasionally faltered by erring on the side of gimmickry and cuteness.