Ces Instants là

Imaginez qu’au seuil de la fin du monde, une entité intelligente prélève une vingtaine de personne - dont seulement une femme - pour les projeter dans notre planète retournée à l’état primitif ! Ces vingt personnes n’ont pas beaucoup de points communs, hormis qu’elles sont toutes des descendants des civilisations millénaires les plus prestigieuses.

He Pao est l’héroïne imaginée par Vink dans le cadre de sa série le Moine fou qui est apparue il y a 25 ans. Initiée aux arts martiaux par cet énigmatique et invisible personnage, He Pao accomplit un parcours initiatique dans une Chine médiévale où la violence côtoie le raffinement. Personnage central de l’œuvre de Vink, He Pao poursuit son périple dans le cadre des Voyages d’He Pao.

Émilie, jeune danseuse au Moulin-Rouge, apprend de la bouche d’un notaire qu’elle est l’héritière d’un manoir en Irlande. Alors que l’Europe se remet à peine ses blessures de la première guerre, elle décide de se rendre dans le Connemara, où John Hatcliff, le frère de son trisaïeul, a fait fortune. La jeune femme, très candide, n’est pas surprise que l’héritage du lointain ancêtre ait mis plus d’un siècle à revenir à sa famille...

Les GI’s punaisaient (en anglais “To pin-up”) les dessins ou photos de leurs starlettes au mur de leurs casernes. Une traduction littérale de “Pin-Up” en français serait donc : “Punaise enfoncée”, ce qui n’a rien à voir et nous éloigne du sujet (quoique ?)… Pin-Up donc, continuerons-nous de les appeler, ces créatures de rêves qui permettaient aux soldats d’échapper par instants à leur triste condition. Les aviateurs aussi les adoptèrent. Leurs formes pulpeuses et généreuses ornaient les carlingues des avions de combat et les flancs rebondis des bombardiers. Les jeunes pilotes leur trouvaient des vertus porte bonheur. Ils baptisaient souvent leur avion du petit nom de la starlette qui y figurait. Leur succès était tel que le dessinateur Milton Caniff (authentique dessinateur, créateur, en 1942, d’une série commandée par l’armée, appelée Male Call, et dont s’inspirèrent Yann et Berthet pour créer Pin-Up) n’hésitait pas à emmener avec lui ses modèles en chair et en os lors de ses tournées dans les bases américaines…

Guerre du Vietnam, fin 1966... Soigné pour une blessure à la tête qui semble bénigne, Sam Lawry est jugé à nouveau bon pour le service par un médecin militaire. Il doit donc rejoindre son unité et, pour ce faire, il se joint à des sapeurs qui partent en mission de déboisement. Alors que Sam Lawry les aide à dégager une zone d'atterrissage en pleine jungle, il est pris de ce qu'il croit être une hallucination. Il voit l'un des sapeurs, qui est pourtant bien vivant, le corps criblé de balles. Presque simultanément, des combattants Viêt-Congs fondent sur les hommes désarmés ; tuant le sapeur exactement comme Sam Lawry l'avait visualisé. En pleine guerre où la mort est par définition partout, Sam Lawry va devoir apprendre à vivre avec cette étrange capacité médiumnique...

Depuis une catastrophe survenue plusieurs siècles auparavant, le ciel est complétement obscurci, et la Terre est recouverte de glace. Les derniers survivants sont tous regroupés dans la cité monde de Magon. Là, ils continuent à vivre en attendant des jours meilleurs. Leur existence est assistés par l'IBC, l'intelligence-bio-cybernétique, à la fois leur sauveuse à tous, mais qui étant inéluctablement ses ramifications partout, et qui semble depuis quelques temps, vouloir donner naissance à des êtres vivants, les Xieux. C'est là qu'intervient Giss ! Faire que ces êtres ne restent pas en vie, et surtout que la population n'en apprenne rien. Mais quand il va se retrouver à nouveau devant l'un d'entre eux, tout va basculer...

Dimitri forge une œuvre adulte, forte, âpre, où les éléments défient les hommes, où la destinée se joue en quelques instants, où la cruauté de la guerre broie et déchire les volontés de l'âme humaine... Explorateur des tréfonds de notre conscience, le créateur du Goulag nous plonge dans des contextes historiques surprenants, campe des décors magistraux. Un hymne à la nature et à la fragilité de l'âme de celui qui l'affronte...

Légende urbaine ou réalité ? Au début du XXe siècle, deux jeunes anglaises se promènent dans le parc du château de Versailles, et sont persuadées d’apercevoir le fantôme de Marie-Antoinette ! C’est le point de départ de cette histoire où l’on découvre une Marie-Antoinette, certes frivole, mais aussi passionnément éprise du beau Fersen, au point d’oublier la plus élémentaire des prudences... Des salons dorés de Versailles à la fuite à Varenne, le portrait intimiste et sans complaisance d’une figure mythique de l’Histoire de France.