Chateau Versailles Spectacles

Of all the performances of the Te Deum conducted during Lully's lifetime, history retains only the last, which sealed the composer's death in 1686: it was while beating time that, carried away by his zeal, he pierced his foot with the end of his cane… Ten years earlier, Lully composed this considerable score, for the christening of his own son, thus establishing an "official" genre for a century. Also intended to celebrate the great events of the reign, the grand motet Exaudiat Te Dominus is a dazzling glorification of the King, whose arms God has come to bear. Stéphane Fuget, with his ensemble Les Épopées, brings to a close this collection devoted to Lully's sumptuous Grands Motets, accompanied by the Pages et Chantres of the Centre de musique baroque de Versailles: To the Glory of God and the King!

Le jeune Louis XIII vient pour la première fois à Versailles en 1607, accompagnant son père Henri IV à la chasse. Il décide en 1623 de s’y faire construire un relai de chasse pour y passer la nuit : le plus beau palais du monde est en devenir… Et si, avant d’entrer dans sa nouvelle demeure, le Roi avait voulu qu’on lui donne un lustre particulier par une consécration religieuse ? Jean-Baptiste Nicolas regroupe la grande Messe à double chœur de Formé, principal compositeur de La Chapelle Royale de Henri IV puis de Louis XIII, des Motets de Bouzignac et Du Caurroy, et une guirlande de fanfares où les trompettes rivalisent de splendeur avec les solistes, les enfants de la Maîtrise du CRR de Paris, le Chœur de l’Opéra Royal et le Consort Musica Vera : jubilatoire !

Un inconnu vous dévoile les fastes de la Chapelle Royale de Louis XV : Charles-Hubert Gervais en fut le Maître de Chapelle dès 1723, et représente donc parfaitement la splendeur de la musique sacrée à la Cour de Versailles. Héritier des grandes fresques de Lully et Lalande, Gervais est avant tout un compositeur d’opéra, et son style dramatique fait vibrer ses Grands Motets de couleurs italiennes. Chez ce protégé du Régent Philippe d’Orléans dont il fut le musicien favori durant deux décennies, puissance d’évocation et pompe versaillaise prennent aussi pour parure le style galant. Servi comme un Roi par des interprètes magnifiques, voici Gervais tout à la gloire de Versailles !

Un inconnu vous dévoile les fastes de la Chapelle Royale de Louis XV : Charles-Hubert Gervais en fut le Maître de Chapelle dès 1723, et représente donc parfaitement la splendeur de la musique sacrée à la Cour de Versailles. Héritier des grandes fresques de Lully et Lalande, Gervais est avant tout un compositeur d’opéra, et son style dramatique fait vibrer ses Grands Motets de couleurs italiennes. Chez ce protégé du Régent Philippe d’Orléans dont il fut le musicien favori durant deux décennies, puissance d’évocation et pompe versaillaise prennent aussi pour parure le style galant. Servi comme un Roi par des interprètes magnifiques, voici Gervais tout à la gloire de Versailles !

Dans le Versailles des Rois de France, la musique etait omnipresente lors des grands Festins d'apparat.Louis XV fit construire l'Opera Royal en 1770 pour abriter les celebrations officielles de mariage de ses trois petits fils.Cle de voute de la ceremonie, le grand diner d'apparat etait integralement accompagne de musique, couvrant le brouhaha des courtisans assembles et le bruit du service a table.Un orchestre considerable de soixante-dix musiciens faisaient entendre des symphonies splendides, issues des operas a succes. Pour le mariage du Comte d'Artois (futur Charles X) en 1773,le raffinement orchestral n'eut d'egal que la puissance dramatique et l'energie choregraphique.Alexis Kossenko redonne a ces musiques festives le luxe de leur interpretation en grand effectif, sur la scene meme qui les avait accueillies pour ce mariage historique !

Marais publie en 1723 son ultime chef-d’œuvre : La Gamme. À 67 ans, il est couvert de gloire et n’a plus rien à prouver, mais se donne avec un bonheur inouï dans la composition de ces pièces extraordinaires pour violon, viole et clavecin, un trio diabolique sous sa plume. En forme de petit opéra, ce recueil place le drame et l’action au centre de la musique. Les cœurs chavirent, les sentiments s’expriment avec excès, tout est virtuosité jusqu’à l’emblématique Sonnerie de Sainte Geneviève du Mont, véritable merveille qui répète jusqu’à l’hypnose les timbres de trois cloches…Yoko Kawakubo, Myriam Rignol et Julien Wolfs règnent en splendeur sur cette musique qui jette les derniers feux du Grand Siècle dans le tourbillon du règne de Louis XV.

This is a baroque dream: a performance of the sacred drama David and Jonathas, a masterpiece by Charpentier and one of the miracles of French opera, in the Royal Chapel of Versailles! In 1688, the Louis-le-Grand Jesuit school performed this vibrant version of the fateful, fusional love between David and Jonathas… and the inevitable confrontation between their armies. Their deep friendship - biblical love - leads to the death of Jonathas in the arms of the victorious David. The intense emotion exuded by this piece is amplified by the staging, sets and costumes, under the stirring direction of Gaétan Jarry: a sumptuous, dazzling baroque vision.

This is Atys, the King's Opera, Lully’s masterpiece, premièred in 1676 before the court. A legendary work in the rediscovery of Grand-Siècle operas, Atys is a paragon of emerging lyric art: it places love at the centre of the plot, and its hero – for the first time in Lully's work – dies on stage, provoking a sumptuous lamentation that could wring tears from the most hardened heart. Lully’s incredible music magnifies Philippe Quinault’s splendid tragic text, creating their first joint masterpiece, an Atys adored by the Sun King. Christophe Rousset offers his vision of a piece that has fascinated him for the past three decades, lending it the sensual colour imbued by the Reinoud Van Mechelen's performance, a miraculous Atys…

Un soir de janvier 1713, la nuit approche… En ce crépuscule du règne de Louis XIV, et à l'issue de son Grand Coucher, le Roi se trouve enfin dégagé des mondanités. Il appelle alors à lui les musiciens de sa Chambre, les plus excellents du royaume. Ces « petits Concerts qui se faisaient le soir devant Sa Majesté » font entendre ce que le Grand Roi préfère, de tout le répertoire qu'il a pu adorer et même danser. Voici "Le Sommeil" d'Atys de Lully, les Sombres déserts de Lambert, La Mutine de Visée, La Grande Pièce Royale de Lalande, une Gigue de Marais, une Plainte de La Barre… Thibaut Roussel a réuni autour de lui la fine fleur des interprètes du répertoire baroque français, pour nous donner, comme en un rêve encore éveillé, la musique intime de ce Coucher du Roi. « Laissez durer la nuit », chante Le Camus, jusqu'au Dodo de Couperin…