Dans ce livre tonique, issu d'un dialogue sans concession avec deux journalistes du Monde, Daniel Cohn-Bendit propose une analyse décapante des évolutions récentes du champ politique en France et en Allemagne. Il s'interroge sur la capacité des forces sociales à transformer la société, sur la marge réelle d'action des politiques sur l'économie et la crise de l'emploi ou en matière de politique étrangère. Et il consacre de longs développements au rôle nouveau joué par l'écologie politique, mais aussi aux grands problèmes de société sur lesquels il avance des perspectives audacieuses…
Et si Dany le Rouge" avait renversé le Général en 1968 ? Les utopies de Mai se seraient-elles fracassées sur le mur du pouvoir ? Une uchronie en forme d'enquête historique, pour célébrer de façon décalé le cinquantenaire des barricades."
Et si les révolutionnaires de Mai 68 avaient triomphé… Si Daniel Cohn-Bendit avait accédé au pouvoir au côté des insurgés des barricades et des forces de gauche…
La trajectoire de " Dany le rouge " ! Qui mieux que lui, pouvait nous la raconter ! Une immersion au plus près de son enfance, qui nous plonge dans ses racines, terreau de ce qui allait devenir son engagement absolu. Mai 68 : ou le rêve d'une jeunesse qui voulait changer la société ! …
Le Tribunal des flagrants délires est une émission de radio satirique diffusée entre 11 h 30 et 12 h 45 sur France Inter, de septembre 1980 à juin 1981, puis de septembre 1982 à juin 1983. Produite par Monique Desbarbat, l'émission avait pour cadre un tribunal imaginaire présidé par Claude Villers (le « Massif central »). L'émission connut un succès incontestable, et les personnalités invitées à passer en jugement furent nombreuses : Frédéric Mitterrand[1], Daniel Cohn-Bendit, Jacques Séguéla, Guy Bedos, Yannick Noah, Coluche, Pierre Perret, Léon Zitrone, Jean-Marie Le Pen… Le prévenu était par la suite attaqué par le Ministère public, représenté par le procureur « de la République Desproges française », Pierre Desproges. Le début de ses réquisitoires est resté célèbre : « Françaises, Français ; Belges, Belges ; mon Président-mon chien (parfois remplacé par monsieur le Massif central au sommet dégarni) ; monsieur l'Avocat le plus bas d'Inter (parfois remplacé par « Consternante raclure du barreau de mes deux chaises » ou encore par « Monsieur le ténor du fado ») ; mesdames et messieurs les Jurés ; public chéri, mon amour ! », parfois complété de « Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou ! », ce dernier mot étant repris en chœur par le public.