Albert Roussel (1869-1937) a vingt-cinq ans, en 1894, lorsqu’il renonce à une carrière toute tracée d’officier de marine (il a navigué jusqu’en Cochinchine et aux Indes) pour entamer de sérieuses études musicales : il s’installe à Paris, prend des leçons auprès d’Eugène Gigout, puis devient l’élève de Vincent d’Indy à la Schola Cantorum. La maîtrise du contrepoint qu’il y acquiert (puis enseigne) n’assèche en rien une inspiration aussi personnelle que colorée. Joyau de son oeuvre pour orchestre, la Suite en fa (1926) est emblématique d’une écriture vigoureuse : Paul Paray élance les lignes anguleuses du Prélude comme personne (et quels cuivres !), rend à la Gigue ses sonorités de kermesse, équilibre souplesse et ferveur dans la Sarabande.
…Tic tac tic tac ! En premier, je trouve, par hasard, à Marseille, un très vieux bout de tissu et un petit capuchon de clé USB …Tic tac tic tac ! En deuxième, ce n’est pas moi qui les découvre, mais c’est tout comme… Ces deux cadavres. Des gens bien …Tic tac tic tac ! En troisième, les jours passent, et chacun y va de son enquête par devoir. Trois enquêtes, pour être franc …Tic tac tic tac ! Le tout n’est pas terrible. Je n’y peux rien. Il me mènera très loin dans les fonds sombres du temps et de l’espace. …
Ils sont quatre comme l'étaient les Trois Mousquetaires. Il y a d'abord Camille, anorexique qui dessine comme pas deux et travaille la nuit comme femme de ménage ; Frank, cuisinier génial abonné à Mon-Beauf-fait-de-la-moto ; Paulette, sa mémé, qui commence à oublier des choses mais essaie de le cacher ; Philibert, l'aristocrate bégayant égaré quelque part entre saint Louis et Napoléon. …
Méthode graphique et accessible pour apprendre à programmer à partir des langages Scratch et Python. Chaque chapitre détaille un projet concret conçu pour aborder tous les aspects de ces deux langages, afin d'acquérir une bonne méthodologie et d'apprendre à penser comme un développeur. Les sujets complexes sont décomposés en briques ludiques. …
De la Conquête à l’élection du premier gouvernement de Maurice Duplessis en 1936, les hommes politiques du Québec – qu’ils aient été députés, ministres ou premiers ministres – ont utilisé la littérature. Pendant deux siècles, ils se sont présentés comme des gens de culture, souvent même comme des littérateurs. C’est un peu comme si leur capital culturel, plus ou moins important selon les cas, pouvait se transformer en capital politique. …