Costa Gavras

Aborder la politique par le cinéma. Ne pas seulement se divertir mais s'impliquer. Ne pas rester spectateur d'une histoire étrangère mais devenir acteur de son propre destin. Chercher dans l'obscurité des salles de projection les lumières d'un imaginaire commun. Le jour de 1969 où Z, le film de Costa-Gavras, est sorti en salles, la politique comme imaginaire démocratique a fait irruption dans le cinéma, la politique comme lieu de partage.

Le timbre profond des "Feuilles mortes", l'air d'enfant vieilli de César et Rosalie, le cabotin sublime du Milliardaire… : dans la chanson comme au cinéma, Yves Montand a été immensément populaire, dépassant son statut de saltimbanque pour devenir, au côté de sa femme Simone Signoret, l'icône de toute une génération. Pourtant, rien n'aura été facile pour l'acteur, né Ivo Livi, disparu il y a un peu moins de 25 ans, le 9 novembre 1991, à l'âge de 70 ans. Celui qui a débuté au cabaret, repéré puis épaulé par Édith Piaf, aura passé sa vie à frôler le scandale amoureux tout en fonçant tête baissée dans tous les combats de son temps, quitte à se fourvoyer, du communisme encore stalinien au libéralisme bon teint.

Maggio 1963: il deputato di sinistra Grigoris Lambrakis viene ucciso in pieno centro a Salonicco per mano di un estremista di destra, Spyros Gotzamanis, grazie alla complicità e alla copertura dalla polizia e dei settori oltranzisti delle forze armate greche. Il suo assassinio assurge a valore simbolico duraturo nella storia greca, in modo simile a quanto è accaduto nel nostro paese con la morte di Matteotti.

Éric Demarsan (aka Éric de Marsan), born on October 2, 1938 in Paris, is a French film score composer.After working as arranger for composers Michel Magne then François de Roubaix (including on Le Samouraï) he scored L'Armée des ombres (aka Army of Shadows) in 1969 then Le Cercle rouge (aka The red circle) in 1970 , both by director Jean-Pierre Melville.After that, he scored numerous movies for other great directors like Jean-Pierre Mocky, Costa-Gavras or Patrice Leconte.Éric Demarsan also composed many songs, the Pop Symphony album under pseudonym Jason Havelock, as well as some musics for sound and light shows.Since 2000 he works frequently with director Guillaume Nicloux and then Hervé Hadmar.

Philippe Sarde is one of the greatest composers of film music ever. Even if his work has been mainly concentrated on French and European films, his reputation has spread around the world. With more than 350 soundtracks in 50 years, no one could escape his compositions. He has collaborated with the greatest French and European directors: Claude Sautet, Roger Vadim, Costa-Gavras, Marco Ferreri, Roman Polanski, Jean-Jacques Annaud, the list is endless. And to dress his music, he systematically surrounded himself with the greatest. In the course of the titles, we meet the London Symphony Orchestra, the Orchestra of Paris, violinists Stéphane Grappelli or Ivry Gitlis, clarinetist and arranger Hubert Rostaing, saxophone virtuosos Stan Getz or Wayne Shorter and other jazz legends such as Chet Baker, Herbie Hancock, Ron Carter, Billy Cobham, Kenny Clarke… The music selection has been supervised by PHILIPPE SARDE himself. The boxset includes a 36-page booklet with an original portrait (in French and English) written by the world specialist of Film Soundtracks STÉPHANE LEROUGE, and rare or unpublished photos, and a dedication by the star of the Big Screen ALAIN DELON. “Philippe Sarde, even before composition, is first of all Imagination.” Declared Georges Lautner. A point of view confirmed by this imposing anthology, indispensable, which draws the contours of a contemporary but already classic work.

En soixante-dix ans de métier, il a brûlé les planches et tourné dans quelque deux cents films, écrivant en parallèle des scénarios, produisant et réalisant même trois longs métrages. Formé au théâtre, où il débute en 1945, Michel Piccoli a déjà la quarantaine quand il émerge au cinéma. Repéré au début des années 1960 dans Le doulos de Melville, il entre enfin en pleine lumière avec Le mépris de Godard.