Un Diapason d'or en 2001 puis une discographie comparée ont déjà chanté l'aisance, l'humour et les voluptés des solistes et du chœur de Marcus Creed dans l'ultime chef-d'œuvre de Rossini. Retrouvez ce nouveau CD de la collection Les Indispensables de Diapason avec le numéro de juin de votre magazine.
Sept ans après un Indispensable associant les 8e (par Mravinski) et 9e (Krips), Gaëtan Naulleau a écrémé la discographie des six autres symphonies.
Le 21 août 1958, Karajan dirige à Salzbourg les Wiener Philharmoniker et un quatuor de solistes trié sur le volet dans la grand-messe verdienne. La bande de cette soirée mémorable était devenue quasi introuvable : Diapason vous la rend.
En 1739, Handel saisit l'occasion d'un hommage à sa sainte patronne pour livrer son art poétique : un subtile oscillation entre l'exaltation et la béatitude. A retrouver avec le numéro 684 de Diapason, chez votre marchand de journaux.
Emma Kirkby, Paul Agnew, Andreas Scholl, les bambins de St John's College, les violes de Concordia et Carole Cerasi vous attendent pour ce grand frère de l'Indispensable Purcell. A retrouver dans les kiosques, avec votre numéro de mai.
Sans remonter à la glorieuse progéniture de Manuel Garcia (père de Pauline Viardot et Maria Malibran), l’Espagne a souvent offert à notre pays ses plus belles voix. Ainsi, toute planétaire fût-elle, la carrière de Teresa Berganza passa d’abord par la France. C’est à Aix-en-Provence qu’eut lieu la consécration, à l’été 1957, dans un Così fan tutte d’illustre mémoire où une Dorabella de vingt-quatre ans (!) volait la vedette à ses partenaires. Quelques mois plus tard, cette artiste à peine sortie de l’adolescence, mais douée déjà de la technique la plus aguerrie (merci Lola Rodriguez Aragon, son professeur), s’envolait pour Dallas. Dans le tout nouvel Opéra de la cité texane, elle fut non seulement Isabella dans L’Italienne à Alger, mais aussi Néris dans Medea, face à une certaine Maria Callas qui prit aussitôt la petite Espagnole sous son aile, subjuguée par sa maturité musicale et le fini quasi instrumental qu’elle déployait dans sa grande scène avec basson obligé.
L'invitation au voyage is one of the most famous mélodies of all time, composed around 1870. It was Duparc’s special role in the history of French song to introduce a note of depth and seriousness into a genre that had been notably lacking such qualities during the Second Empire. The inspiration with this composer was Wagnerian (Duparc heard Rheingold in 1869) but his music distils Wagner’s visionary qualities into works of art of great concision and translucence. In this unquestionably French music there is no trace of the megalomania and pomposity that repelled Godard and other French anti-Wagnerians. Duparc embraced the Christian ideals typical of the César Franck circle as a whole; perhaps that is why the pagan resonances of Baudelaire’s ‘Luxe, calme et volupté’ are turned into music of unbelievable refinement—here is purity as well as decadence, rigour and sensuality. With Baudelaire and Duparc we traverse the landscapes of the Dutch East Indies; as in all such journeys, where imagination plays the largest part, we find ourselves flying beyond operatic sets of wood and canvas towards realms previously inaccessible to the French duo of singer and pianist.
«Bach les écrivit pour son fils aîné Wilhelm Friedemann. C’est en les étudiant que Friedemann se préparait à devenir le grand organiste que je connus par la suite. Il est impossible de vanter les mérites de ces sonates […], on peut les considérer comme étant le chef-d’oeuvre en ce genre. » (Johann Nikolaus Forkel, 1802). Chef-d’oeuvre, et comment ! Mais d’un « genre » éphémère. Personne avant Bach ne s’était risqué à recadrer si méthodiquement, pour l’orgue, les figures et les volutes d’une sonate en trio pour deux violons et continuo.
This new album comes to us from the colorful multi-faceted pianist Roberte Mamou, nicknamed Poetess of Sound when she was awarded the Diapason dOr for her recording dedicated to Cimarosa. It is about poetry with Slavic soul as a connecting the thread. This release is an inner journey that goes from melancholy to uncontrolled exaltation. Glinka, Rubinstein and Tchaikovsky tell us here about nostalgia, sadness, and tenderness. Roberte Mamous multi-faceted and colorful musical personality emerges magically from the instrument when she plays, in a breathtaking alchemy which owes something to the flavors and scents of Tunisia where she spent her childhood. The experience of ten years as vocal coach at the La Monnaie Royal Opera in Brussels is also discernible, but perhaps what comes across most is the love and passion which she has always felt for music in all its forms. As a soloist Roberte Mamou has appeared with some of the greatest orchestras and ensembles. To name but a few, the Berlin Symphonic, the Dresden Philharmonic, the Moscow Soloists, the Collegium Instrumentale in Bruges, and the Orchestre Philharmonique de Lille.