La seule réalité se situe dans le domaine de la Foi. C’est par la rencontre avec un Autre que nous pouvons le comprendre. Mais il faut passer par la mort et la Résurrection, ce qui suppose le saut hors du temps. Assez étrangement, la musique peut nous y préparer, comme image, comme reflet, comme symbole. En effet, la musique est un perpétuel dialogue entre l’espace et le temps, entre le son et la couleur, dialogue qui aboutit à une unification. Le musicien qui pense, voit, entend, parle au moyen de ces notions fondamentales, peut, dans une certaine mesure, s’approcher de l’Au-delà.
Frédéric TAVERNIER-VELLAS et Les Solistes de la Musique Byzantine nous entraînent une nouvelle fois dans son voyage autour des chants sacrés de la Méditerranée et nous invite au cœur de la culture andalouse à travers une expérience musicale et spirituelle inédite. Cette Misa Flamenca se développe dans le cadre du rite andalou, chanté en latin et en espagnol, un rite ancien très différent du rite Romain, et elle entre naturellement en dialogue avec le chant Flamenco, à travers des chants traditionnels et des compositions du guitariste Kiko Ruiz, chantées par Matéo Cortès.
Insubmersible Daniel Darc. Trente ans après Taxi Girl en indépassable mythe fondateur, revenu de tous les excès, de tentations Jean Genet en illuminations religieuses, le chanteur christique tatoué à l’extrême avait expérimenté une gloire tardive au cours d’un épisode flamboyant synthétisé par une paire d’albums chez Universal, au mitan des années 2000, accouchés par Frédéric Lo en partenaire vertébral.
Difficile d’imaginer entrée en matière plus éblouissante que celle des Pins de Rome, poème symphonique composé par Respighi en 1924, deuxième volet d’une trilogie célébrant la capitale italienne, entamée huit ans plus tôt par un hommage à quatre de ses fontaines. Un pied de nez de la trompette (un si bémol aussi sonore que dissonant) clôt la lumineuse évocation des jeux d’enfants sous les résineux de la Villa Borghese. Le Lento qui s’enchaîne nous emmène à l’entrée d’une catacombe. Une mélodie de plainchant remonte des profondeurs du mystérieux sépulcre. Pas de changement de tempo pour la troisième partie, onirique scène nocturne sur le Janicule.
There are two different short operas (from 1754 and 1757) by Rameau with the title Anacréon. Both are one-act actes de ballet; this one was actually used as the third entrée of Rameau's opéra-ballet Les surprises de l'Amour when it was revived the same year. Both works have as their subject the Greek poet, Anacreon. The 1757 one - which was first performed at the Paris Opéra in May of that year and has a libretto by Pierre-Joseph Justin Bernard - has an only marginally less slight ‘plot’ than the earlier Anacréon. It follows an argument as to the relative merits of love and wine. That’s resolved in Anacreon’s favour by L’Amour; in fact, he believes the two are not incompatible.
Hans, le joueur de flûte is a ravishing opera, loosely based on the legend of Hamelin’s pied piper popularized notably by the Grimm Brothers, composed by Louis Ganne and premiered in Monte-Carlo in 1906. Rarely recorded, its best rendition is undoubtedly this beautiful 1967 performance with the best French singers of their time, including Liliane Berton and the amazing baritone Michel Dens in the title-role.