Peut-on se passer de religion ? Dieu existe-t-il ? Les athées sont-ils condamnés à vivre sans spiritualité ? Autant de questions décisives en plein « choc des civilisations » et « retour du religieux ». André Comte-Sponville y répond avec la clarté et l'allégresse d'un grand philosophe mais aussi d'un « honnête homme », loin des ressentiments et des haines cristallisés par certains. Pour lui, la spiritualité est trop fondamentale pour qu'on l'abandonne aux intégristes de tous bords. …
A contre-courant des idées dominantes, Jean-Marie Rouart fustige les illusions de la laïcité érigée en dogme protecteur face à l'islamisme.
L'islam n'est-il pas d'une certaine façon le révélateur de nos failles et de la fragilité de notre assise morale et philosophique ? À contre-courant de ceux qui se contentent de s'abriter derrière le laïcisme ou le séparatisme pour faire face à la montée de l'islam, Jean-Marie Rouart s'interroge sur nos propres responsabilités dans cette dérive. …
André Comte-Sponville aborde l'athéisme avec le même respect culturel que celui généralement attendu pour une croyance établie. Il fait la différence entre ce qui relève du savoir et de la croyance afin de proposer une approche réellement philosophique et non pas militante. Le philosophe sort clairement de l'histoire balisée du Christianisme pour légitimer l'aspiration des hommes à vivre une spiritualité qui pourrait s'exprimer librement dans un champ métaphysique personnel. …
Issus d'un colloque, ces articles d'universitaires interrogent la dimension religieuse dans l'oeuvre de M. Houellebecq. Ils mettent en avant le rapport ambigu que l'écrivain entretient avec la foi, notamment dans son roman La possibilité d'une île. …
« À la racine de l’effondrement de l’Occident, il y a une crise culturelle et identitaire. L’Occident ne sait plus qui il est, parce qu’il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l’a façonné, qui l’a constitué, tel qu’il a été et tel qu’il est. De nombreux pays ignorent aujourd’hui leur histoire. Cette autoasphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares. »