De Wittenberg à Genève, de l'Angleterre aux Amériques, un protestantisme qui n'est jamais tout à fait le même ni tout à fait un autre. De la très grande histoire. …
6 juillet 1535, Thomas More monte sur l’échafaud. Décapité pour sa fidélité à la papauté, le conseiller d’Henri VIII reste un personnage énigmatique, à la confluence de la religion et de la politique, de la raison et du sentiment, de la critique sociale et du conservatisme. …
Bien qu’elle ne dispose pas (pour l’instant ?) d’un Etat, l’Ecosse n’en est pas moins l’une des nations les plus anciennement constituées d’Europe et l’une de celles qui ont gardé les traits les plus originaux. Elle n’a jamais connu l’occupation romaine : son peuplement, sa langue, son organisation sociale, ses dynasties princières, ses alliances (ainsi avec la France à partir du xiiie siècle) et même les aspects qu’y a revêtus le protestantisme la différencient fortement de sa voisine du Sud, l’Angleterre. …
Les idées fausses ont depuis toujours proliféré dans le domaine où elles sont le plus pernicieuses, porteuses de haines et de malentendus : celui des religions. Elles concernent alors le noyau identitaire de chaque culture, et sont si bien enracinées qu'il semble impossible, surtout en un temps où le vocabulaire religieux envahit l'actualité la plus guerrière, d'aborder rationnellement ce terrain périlleux. …
La Prusse serait-elle un objet historique difficile à identifier ? Sa singularité tient d'abord à ce que son identité change au cours de son histoire. Son nom commence par s'appliquer au territoire conquis, dans la première moitié du XIIIe siècle, par les chevaliers Teutoniques entre la Vistule et le Niémen, puis au duché dont l'érection suit la conversion du grand-maître de l'Ordre au protestantisme. …
La Franche-Comté eut son Grand Siècle au XVIe siècle, sous les Habsbourg, princes de la maison d'Autriche et rois d'Espagne. …