Renton le malin, Sick Boy l’ambitieux, Begbie le fou, Spud l’égaré : quatre jeunes d’Édimbourg avec l’héroïne, la bière et l’ivresse comme ciment et poison de leur relation. Chronique d’une époque, d’une ville et d’une société écrite en 1993, ce premier roman, pendant écossais – l’humour en plus – de Retour à Brooklyn d’Hubert Selby Jr, fut adapté au cinéma par Danny Boyle et devint en dix ans une référence sociale et culturelle mondiale. C’est aujourd’hui un classique dans une nouvelle traduction qui rend justice à la voix d’Irvine Welsh. …
Devi et Logan travaillent tous deux dans l'industrie du film pornographique. Ils décident de créer une mini série de dix épisodes dans laquelle ils se mettent en scène. Mais ils tombent amoureux, alors que l'amour n'a pas vraiment sa place dans le milieu. …
Pornification est le roman d'une vie en chute libre. Un roman biographique réaliste autant qu'imaginaire de Karin Schubert, une actrice qui a commencé dans les années 1960 une belle carrière internationale, tournant avec les meilleurs cinéastes en Allemagne, en France ou en Italie (elle fut notamment la reine de La Folie des grandeurs de Gérard Oury) avant de dégringoler peu à peu dans le cinéma érotique puis pornographique. Loin de la tentation voyeuriste, Jean-Luc Marret compose un roman plein de délicatesse et d'empathie, bouleversant d'humanité. …
David Foster Wallace n’était pas qu’un grand romancier. C’était aussi un essayiste chez qui l’humour côtoyait une lucidité redoutable. …
"Meri Jaan" d'Océane Ghanem est une série en deux tomes qui explore les thèmes de la romance, de la reconstruction personnelle et des secrets du passé. …
Ramita Navai explore les secrets de la ville à travers la double vie de ses habitants. Sur l’avenue Vali Asr, on rencontre Dariush, un terroriste repenti ; Farideh, une femme divorcée ; Bijan, un trafiquant d’armes ; Leyla, une actrice porno ou encore Somayeh, une jeune fille amoureuse d’un play-boy. Des individus ordinaires, forcés de mener des existences extraordinaires sous un des régimes les plus répressifs au monde. …
J’ai vu le film, j’ai vu comment tu regardais les corps, pourquoi ne m’as-tu jamais dit que ton cinéma, c’était ça, ce désir que tu as eu de garder prisonnier ce qui t’échappait, que tu l’avais fait pour toi, pour ne pas laisser partir les souvenirs, fussent-ils tes pires cauchemars ? …